Une résistance des élèves

Trop jeunes pour avoir combattu en 1940 et caractérisés par une forme d’insouciance et d’esprit rebelle propres à la jeunesse, les lycéens et étudiants sont souvent les premiers à exprimer ouvertement leur rejet de l’occupation allemande.

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La manifestation du 11 novembre 1940 haut ▲

Le 11 novembre 1940, bravant les interdictions des autorités allemandes et du gouvernement du maréchal Pétain, des milliers de jeunes, étudiants et lycéens, se sont rendus sur la tombe du soldat inconnu sous l’Arc de triomphe non seulement pour commémorer l’anniversaire de l’Armistice de 1918 mais également pour manifester leur opposition à l’occupation allemande et à la politique de collaboration avec l’Allemagne. Elle est la seule manifestation étudiante à Paris connue avant 1944. Par ailleurs, elle est considérée par le général de Gaulle, dans ses Mémoires de guerre, comme "la première réponse publique" à son appel du 18 juin 1940.

L'implantation de la Résistance auprès des lycéens et étudiants haut ▲

Aux actions spontanées, succèdent progressivement à partir de 1941 de véritables organisations de Résistance qui naissent et se développent dans les lycées et à l’université. C’est le cas par exemple du mouvement Défense de la France créé à la toute fin 1940 à Paris par trois étudiants, Philippe Viannay, Robert Salmon et Hélène Mordkovitch.