"Montélimar"

Dès le matin du 28 août 1944, les avant-gardes de la 3rd USID se trouvent sur les hauteurs de Bel-Air. Pour retarder leur avance, les Allemands ont groupé plus de 500 véhicules, les plus hétéroclites, sur trois rangs, tout au long de la RN 7, au Grand Pélican, et y ont mis le feu.

Les blindés états-uniens contournent cet obstacle par l'ouest vers midi et apparaissent sur la rive droite du Roubion deux heures plus tard. Vers 16 h, les Allemands font sauter le pont Eiffel. Vers 17 h, la situation s’aggrave considérablement pour le dernier échelon de l’AOK 19 de Wiese. Accompagnés par les éclaireurs FFI (Forces françaises de l'intérieur), les premiers éléments de la 3rd USID (3e division infanterie US) parviennent aux lisières de Montélimar, où les Allemands mènent des combats de rues afin de défendre leurs camions de munitions et de carburant dissimulés sous les arbres des allées et des boulevards. En soirée, les FFI des compagnies du 4e bataillon de Bernard, du 3e bataillon de « Noël » et les FTP (Francs-Tireurs et partisans) de « Morvan » pénètrent dans la ville par le nord et l’est.

Le lendemain matin, la ville est pratiquement libérée. Cependant, on tiraille encore, ici et là, pour réduire les quelques derniers nids de résistance. Les pompiers ont fort à faire pour éteindre les camions d’essence incendiés par les Allemands en fuite. La ville est occupée par les FFI et les 15th et 30th RCT de la 3rd USID.

Auteur(s) : Pierre Balliot
Source(s) :

Funk Arthur L. Les Alliés et la Résistance, Édisud Aix-en-Provence 2001. Gaujac Paul, La guerre en Provence. Balliot Pierre, Le chaudron, autoédition, 2007.

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