"Maine-et-Loire"

Dans le Maine-et-Loire, le responsable de l’action militaire est, à partir de mai 1943,  Jean Cellier, dit "Jacques Cartier". Il a pour adjoint Lerouge. Libération-Nord du Maine-et-Loire est alors rattachée à la région Armée Secrète de Poitiers, commandée par le général Lugan, dit "Blanc". La région de Poitiers regroupait cinq départements.

Libération-Nord devait prendre la direction de la Résistance en Maine-et-Loire.

Le responsable pour l'arrondissement de Saumur était le capitaine de gendarmerie Royer, qui avait pour adjoint Raimbault, dit "Pierre".

Le responsable pour l'arrondissement de Cholet était Etienne Vacquier.

A Angers, le responsable d'arrondissement était Cormeray. A Durtal (pour l'arrondissement de Baugé), c'était Gauthier.

Le 15 juillet 1943, des équipes locales sont constituées dans le saumurois et à Montreuil-Bellay, avec pour mission de rechercher des terrains de parachutage.

En septembre 1943, Cellier est repéré par la Gestapo. Sa famille est arrêtée à Fougères. Tandis qu'il quitte le secteur pour représenter le mouvement auprès du réseau National Maquis en zone Nord, il laisse la direction militaire de Libération-Nord au colonel Canard (ancien officier de chars). Mme Bithorel assuma dans l’organisation de lourdes responsabilités, ainsi qu’Alexandre Peltékian.

Le réseau Eleuthère, à partir de juin 1944, recrute également parmi les adhérents de Libération-Nord (entre autres, Jacques Bonnet) lorsqu'il met en place deux équipes radio : l'une à Cholet, l'autre en Charente.

Les actions de parachutage, de sabotage et de renseignement furent intenses. Trente militants du mouvement furent déportés, dont sept moururent en déportation.

Source(s) :

Témoignage de Jean Cellier, rapporté par le déporté saumurois René G. Marnot dans Ma ville sous la botte, éditions

Beaucouzé, AFMD, 2000.

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