Les services secrets

Le développement de la gouvernance du Vercors, dépassant les vicissitudes des arrestations, s’est appuyé sur trois constantes : l’unité physique du massif, l’omniprésence du mouvement Franc-Tireur et le Projet Montagnards.          

L’armement et l’équipement des maquisards est un problème récurrent. Les armes de récupération sont un palliatif insuffisant pour entreprendre des actions militaires. Des appels sont lancés aux Alliés et à la France combattante (Alger et Londres) pour obtenir des parachutages d’armes et d’équipements.

Des agents secrets sont parachutés pour organiser ces délicates opérations aériennes. Il s’agit de trouver des terrains de parachutage répondant à des normes techniques précises, d’en définir les coordonnées sur les cartes de l’époque, de leur donner des noms de code, de baptiser chaque largage par un message conventionnel, qui sera diffusé par la BBC, et d’en assurer le ramassage et le camouflage.                                                                                                              
Pour le Vercors, le chef de la Section des Atterrissages et des Parachutages (SAP), appellation qui a succédé au Service des Opérations Aériennes et Maritimes (SOAM), puis au Centre d’Opérations de Parachutage et d’Atterrissage (COPA) est Robert Bennes (Bob). Installé à La Britière (commune de Saint-Agnan-en-Vercors), il dispose d’équipes de radiotélégraphistes parachutés avec les postes radio. Robert Bennes appartient au SOE (Special Operations Executive).

D’autres missions sont parachutées au Vercors, dans le but d’instruire des maquisards au maniement des armes : c'est notamment le cas des missions Union, Chloroform des Jedburgh,  Eucalyptus et de l’Operational Group (OG) Justine.

La mission Paquebot, commandée par le capitaine Jean Tournissa (Paquebot), est plus spécifiquement chargée de l’aménagement d’un terrain d’atterrissage à Vassieux-en-Vercors.

Auteur(s): Guy Giraud et Julien Guillon

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Un indispensable soutien des Alliés et du BCRA haut ▲

Après une longue phase de développement et d’organisation des camps du Vercors et la décision du 9 juin 1944 de mobiliser les combattants, la Résistance a besoin du soutien des services secrets des Alliés et du BCRA. Ce soutien consiste en des parachutages d’agents ou de groupes d’agents.

Ces agents secrets sont principalement chargés d’installer des liaisons radio spécialisées vers Alger et Londres afin d’obtenir des parachutages d’armes, d’équipements, de matériel sanitaire, de vivres et de tabac, voire parfois d’argent. Ces parachutages ont lieu sur des terrains repérés par leurs coordonnées géographiques et dont les noms sont codés. Par ailleurs, ces agents secrets instruisent les combattants au maniement des armes.

Robert Bennes (Bob), chef de la Section des Atterrissages et des Parachutages (SAP), constitue la pièce maîtresse du dispositif sur le massif.

Auteur(s) : Guy Giraud

Les opérations et missions en Vercors haut ▲

D’autres missions sont parachutées dans le Vercors ; elles sont chargées de l’instruction des maquisards au maniement des armes, notamment les missions Union et Eucalyptus, la mission Chloroform des Jedburgh, et enfin l’Operational Group (OG) Justine.

La mission Paquebot commandée par le capitaine Jean Tournissa (Paquebot) est plus spécifiquement chargée de l’aménagement d’un terrain d’atterrissage à Vassieux-en-Vercors.

Auteur(s) : Guy Giraud et Julien Guillon