Roger Brun

Légende :

En uniforme du 2e bataillon de chasseurs alpins.

Genre : Image

Type : Photographie

Producteur : Inconnu

Source : © Dépôt MRN, fonds Amicale d'Eysses Droits réservés

Détails techniques :

Photographie argentique en noir et blanc.

Date document : 1941-1942

Lieu : France - Nouvelle-Aquitaine (Aquitaine) - Lot-et-Garonne - Villeneuve-sur-Lot

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Contexte historique

Né le 31 août 1922 à Peschadoires (Puy de Dôme), Roger Brun suit, avant-guerre, une formation de tourneur-fraiseur à Clermont-Ferrand. En 1940, il travaille comme fraiseur aux ateliers de l’aéroport d’Aulnat. Durant l’hiver 1941, il travaille comme tourneur dans une fabrique d’armes. Il quitte cet emploi mal payé pour s’engager le 14 février 1941 dans l’armée d’armistice où il est affecté au 2e bataillon de chasseurs alpins. Après la dissolution de l’armée d’armistice en novembre 1942, il regagne le domicile familial puis trouve un emploi à la SNCF, à la gare de Pont-de-Dore, en janvier 1943.

Réfractaire au STO, il rejoint le maquis de Navarron (Puy-de-Dôme) où lui et ses camarades sont arrêtés le 9 juillet 1943. Incarcéré à la prison de Thiers puis à Riom, il est condamné le 11 septembre 1943 par la section spéciale de Riom à 5 ans de réclusion pour détention d’armes. Transféré à Eysses le 15 octobre 1943, il fait partie du commando qui, le 19 février 1944, tente de prendre d’assaut le mirador de la porte Est de la centrale. Condamné à mort par la cour martiale réunie à Eysses, Roger Brun est fusillé le 23 février 1944. En décembre 1949, son corps est ramené au cimetière de Peschadoires.


D’après Corinne Jaladieu, Michel Lautissier, Douze fusillés pour la République, Association pour la mémoire d’Eysses, 2004.

Les douze fusillés d'Eysses

Lettre de Roger Brun, 11 novembre 1943