Avion léger Piper Cub ou Piper J-3

Légende :

Avion d'entraînement, de liaison et de reconnaissance.

Genre : Image

Type : Engin militaire

Source : © Collection Albert Fié Droits réservés

Détails techniques :

Photographie noir et blanc argentique.

Date document : 23 au 30 août1944

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Drôme - La Répara

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Analyse média

Le Piper Cub est photographié sur le terrain d’atterrissage de circonstance situé à environ 400 m du PC de la 36e division d’infanterie états-unienne.

Le Piper Cub ou Piper J-3 est un avion léger dont la conception remonte aux années 1930.

Monoplan à aile haute semi-cantilever sans volets, c’est un biplace en tandem à cabine fermée (le pilote étant en place arrière pour des raisons de centrage). Il est équipé d’un train classique fixe avec roulette de queue.

Son moteur Continental 4 cylindres à plat, refroidi par air, se lance à la main. Sa puissance est de 65 CV. Il consomme 16 l/h. Le réservoir d'essence de 45 litres est placé dans le nez de l'appareil.

Le Piper Cub est un avion à décollage et atterrissage court qui décolle sur une distance de 135 m et atterrit sur 200 m.
Produit à des milliers d'exemplaires, le "Piper" a fait le bonheur des élèves aviateurs longtemps après la guerre. Il en vole encore des dizaines à travers le monde.

Les commandants des grandes unités disposent de cet avion de liaison pour se déplacer.

À l’artillerie divisionnaire est affectée une section de deux « Piper-Cubs ». Le pilote est un aviateur alors que l’observateur est un officier d’artillerie. Conçus comme observatoires surélevés restant à basse altitude, ces avions légers peuvent, grâce à la maîtrise aérienne de l’aviation alliée, voler plus haut, notamment pour avoir des vues au-delà des crêtes de la forêt de Marsanne et vers les marges du champ de bataille.

Sur les avancées de la ligne du Roubion, les officiers de liaison et d’observation de l’artillerie, ayant pris place dans les Piper-Cub, déclenchent à tout moment des feux puissants et précis. Par ailleurs, dans les combats contre les colonnes ennemies en mouvement - le long de la RN 7 - l’action de l’artillerie change de caractère. Il s’agit alors de faire appel à de puissants marteaux d’artillerie ouvrant la voie à de faibles effectifs d’infanterie. Si les concentrations de plus de deux ou trois groupes sont rares, les tirs groupés de plusieurs batteries y sont déclenchés fréquemment. Ainsi, lorsque vers Loriol, un observateur à bord d’un« Piper-Cub » repère une rame de véhicules cheminant entre les épaves, celle-ci est aussitôt bloquée à coups de canon avant d’être, ensuite, entièrement détruite par le feu de plusieurs groupes, dont ceux des puissants canons de 155 mm longs (Long Tom).


Auteurs : Pierre Balliot
Sources : Balliot Pierre, Le Chaudron, bataille dite de Montélimar, édition par l’auteur, 2007.