Après les combats à Sèvres

Légende :

Au matin du 25 août 1944, après la bataille, un M-10 du détachement Massu, assure la surveillance du carrefour de Sèvres.

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © Collection Bruno Renoult Droits réservés

Détails techniques :

Photographie analogique en noir-et-blanc

Date document : 25 août 1944

Lieu : France - Ile-de-France - Hauts-de-Seine

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Contexte historique

Le 24 août 1944 au soir, le détachement Massu du Groupement tactique Langlade (GTL) de la 2e DB, se trouve au pont Sèvres. Les carrefours sont sécurisés dans toutes les directions et les hommes font la fête avec la population. A quelques centaines de mètres de là, sur les hauteurs de Meudon, la compagnie parachustiste du Leutenant Seidel s'est retrouvée isolée et va tenter de rejoindre le groupe Aulock à Saint-Cloud. Vers 1h30, le kampfgruppe de près de 200 hommes, composé d'un commando de parachutistes et de troupes régulières, tente le tout pour le tour et entame sa descente par l'avenue de Bellevue. Trois camionettes tractent trois pièces de canons Flak 20. A la faveur de la nuit, le leutenant Seidelavec une centaine de parachutistes arrivent en bas de l'avenue sans éveiller de soupçons et si soudainement qu'on les prend tout d'abord pour des renforts alliés. L'alerte est donnée. Les parachutistes allemands se frayent un passage à coup de grenades et mettent les canons de 20 en batterie à moins de trente mètres du chenillé de commandement. Le canon antichar de 57 qui verroullait l'avenue est démoli, le half-tranck du capitaine Rogier est touché et flambe comme une torche, éclairant tout le carrefour à l'entrée du parc de Saint-Cloud. Après une demi-heure de lutte acharnée, le gros des ALlemands parvient à passer mais en laissant une vingtaine de morts et vingt prisonniers, des parachutistes pour la plupart. Blessé aux jambes, le capitaine Rogier est évacué. Huit soldats français ont trouvé la mort.


Extrait de Bruno Renoult, 1944 Guerre en Ile-de-France, Combats pour Paris (vol IV), 2009.

Jacques Massu