Plaque à la mémoire d'Amparo Pappo et Eugénie Labotte

Légende :

Plaque à la mémoire d'Amparo Pappo et Eugénie Labotte, Justes parmi les Nations, située 5-7, Rue Irène et Frédéric Joliot Curie à Malakoff (92).

Genre : Image

Type : Plaque commémorative

Producteur : Claude Richard

Source : © Collection Claude Richard Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleurs

Lieu : France - Ile-de-France - Hauts-de-Seine - Malakoff

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Contexte historique

Amparo de Los Remedios Otero, née à La Havane, est établie comme modiste à Paris. En 1931, âgée de 35 ans, elle épouse Jacob Pappo, un juif bulgare. En 1932 naît leur fils Charles-Henri. Jacob décède alors que Charles-Henri vient d'avoir un an, en 1933. Dès le début de l'invation allemande et les lois de Vichy, Amparo et son fils partent s'installer à Siran (Cantal) où elle rejoint une famille amie, les Veyssières. Elle fait venir auprès d'elle sa belle-mère, son beau-frère, trois de ses neveux et nièces et Liliane Frangi. Pour nourrir la maisonnée, elle confectionne des chapeaux que les fermières du coin lui paient en nature. Amparo n'a peur de rien, ni de la répression allemande, ni du voisin milicien qu'elle tient en respect, ni des affrontements entre police nazie et maquisards. Elle attire les sympathies telles celle de Jeanne Olivier, un des maillons de la chaîne de résistance qui passe par la préfecture du département et convainc des Siranais compatissants de cacher les petits réfugiés marseillais dans la région, dont fait partie Liliane Frangi.
Le diplôme et le médaille des Justes ont été remis à son fils lors d'une cérémonie qui s'est déroulée à la mairie de Malakoff le 23 septembre 2012.