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Analyse média

Ce brevet, établi à Brazzaville le 26 juin 1942, est signé de la main du général Leclerc, commandant supérieur des forces de l'Afrique française libre. Il porte l'en-tête du Commissariat national à la Guerre des Forces françaises libres et a été enregistré à l'état-major des forces de l'Afrique française libre sous le numéro 0094.

Ce brevet donne droit au port de la médaille coloniale sans agrafe instituée pour la France libre par le décret n°197 du 13 mars 1942.

Contexte historique

Né le 28 juillet 1912 à Croix-Mare (Meurthe-et-Moselle), Jean-Charles Guillaume exerce la profession de verrier. Par devancement d’appel, il souscrit un engagement volontaire pour un an à Nancy le 15 avril 1931 et est affecté au 13e régiment de tirailleurs sénégalais (RTS). Il renouvellera son engagement en novembre 1931 (3 ans), février 1933 (deux ans), avril 1937 (4 ans) avant d’être admis le 5 janvier 1939 dans le corps des sous-officiers de carrière. Il gravit progressivement les échelons de la hiérarchie militaire : 1ère classe le 26 décembre 1931, caporal le 1er avril 1932, caporal-chef le 19 février 1935, sergent le 26 juin 1937 puis sergent-chef le 10 mai 1940. Entre 1931 et 1940, il est successivement affecté au 13e RTS, au 10e régiment de marche d’infanterie coloniale (janvier 1934-septembre 1937), au 12e RTS (septembre 1937-avril 1939), puis au régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST).

Le 6 août 1940 à Fort-Lamy (Tchad), il signe son engagement dans la France libre. Il poursuivra le combat au sein du RTST jusqu’en février 1943, date à laquelle il passe au bataillon de marche n°2 (unité créée le 1er novembre 1940 après le ralliement du territoire de l'Oubangui-Chari à la France libre le 29 août 1940). Jean-Charles Guillaume est promu adjudant le 29 avril 1943 puis adjudant-chef le 23 novembre 1944.

Le 19 janvier 1945, il est muté au bataillon de marche n°5 qui devient le 2e bataillon du 2e régiment d’infanterie coloniale. Le 25 mai 1946, il est détaché à l’organe central des FFL à Paris. Après dissolution de l’organe central des FFL, il est muté à la 39e Cie puis dégagé des cadres le 1er juillet 1946.