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Stèle à la mémoire de Victor Ollivault, Saint-Denis-d'Anjou (Mayenne)

Légende :

Les Chênaies, 53290 Saint-Denis-d'Anjou, France

Stèle inaugurée le 23 novembre 1947.

Genre : Image

Type : Stèle

Producteur : Jérôme Leblanc

Source : © Association Mémoire et patrimoine militaire - ARHM Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Date document : 13 juillet 2017

Lieu : France - Pays de la Loire - Mayenne - Saint-Denis-d'Anjou

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Contexte historique

Né en 1920 à Bouère (Mayenne), mort au cours des combats de la Libération le 7 août 1944 à Bouère ; militaire d’active ; résistant ; membre des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Fils d’un combattant de la Première Guerre mondiale blessé à Verdun (Meuse), Victor Ollivault entra à l’âge de 12 ans à l’école militaire des Andelys (Eure) comme enfant de troupe. Pendant la guerre 39-40, il appartint au 21e régiment d’infanterie coloniale avec le grade de sergent-chef et reçut la croix de guerre pour sa bravoure au combat. Prisonnier en juin 1940, il parvint à s’évader et à rentrer en France. Cherchant à travailler pour la libération de son pays, il forma en décembre 1942 un groupement de résistance à Bouère et à Grez après s’être affilié au groupe de Château-Gontier. Début 1944, nommé lieutenant FFI connu sous le pseudo de « Totor », il disposa d’une trentaine d’homme et organisa de nombreuses actions de sabotage, parachutage d’armes et détournement de livraison de matériel de guerre. Le 7 août 1944, jour de la libération de Bouère, apprenant que les allemands résistèrent à 9km plus loin, à Saint-Denis-d’Anjou, il rassembla ses hommes et partit seul en éclaireur. Aux abords de la commune, rejoint par le groupe et une colonie blindée américaine, il fut fauché par une rafale de mitraillette en traversant la route. On apprendra plus tard dans la journée que les tirs provenaient en fait d’un groupe d’Allemands ayant abattu le matin même Albert Rio à Bernié et qui fuyaient en direction de Saint-Denis-d’Anjou. Cachés dans les champs, ils avaient été aperçus par quelques habitants qui affolés, avaient donné l’alerte.

Une stèle, inaugurée le 23 novembre 1947, porte son nom à Saint-Denis-d’Anjou ainsi qu’une plaque commémorative, apposée en 1952, sur le mur de sa maison natale à Bouère.


Michel Desrues, Magali Even pour le Maitron des fusillés et exécutés

SOURCES : Michel Desrues, Magali Even, Mémorial de la Mayenne 1940-1945. Fusillés, massacrés morts aux combats de la Libération, Direction départementale de l’ONACVG de la Mayenne, 2001.