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Analyse média

A LA MEMOIRE
DU GENERAL MAURICE DE COURSON
DU CAPITAINE PIERRE DUPUY
DU LIEUTENANT MAURIC PITOUX
ET DE LOUIS RAVILLON
TOMBES GLORIEUSEMENT A CET ENDROIT SOUS LES BALLES ALLEMANDES
LE 15 JUIN 1940
SOUVENONS NOUS

Plaque de marbre à gauche du monument :
A LA MEMOIRE DE LOUIS RAVILLON FUSILLE LE 16 JUIN 1940

Plaque à droite du monument :
ICI LE 15 JUIN 1940 LE GENERAL MAURICRE DE COURSON DE LA VILLENEUVE EST TOMBE SOUS LES BALLES ALLEMANDES APRES AVOIR REFUSE DE SE RENDRE

Contexte historique

Maurice de COURSON de la VILLENEUVE dont le père était alors capitaine, est né à Fontevrault (Maine-et Loire) le 5 août 1879. Il est le septième d'une famille de quinze enfants dont quatre sont morts pour la France. Engagé au 3e Régiment de Chasseurs d'Afrique en 1900, il est admis trois ans et demi plus tard à l'Ecole de Cavalerie à Saumur. De 1912 à 1914, il sert à l'escadron de Spahis Sénégalais. Passé aux Spahis Marocains, il est promu capitaine en 1915 puis affecté sur le front en France où il combat dans les rangs de l'infanterie et y mérite huit citations. Il est promu chef d'escadrons en septembre 1918. Entre le 28 février 1919 et le 21 mars 1928, il sert alternativement au Levant et au Maroc. Après sa promotion au grade de lieutenant-colonel, le 25 décembre 1927, il est affecté en France le 22 mars 1928. Dix mois plus tard, il rejoint le 1er Régiment Etranger de Cavalerie puis le 4e Régiment de Spahis Tunisiens. Le 9 mai 1933, il est nommé attaché militaire en Turquie et promu colonel le 25 septembre suivant. Ces nouvelle fonctions l'amènent à participer aux négociation franco-turques sur le Sandjak d'Alexandrette. Atteint par la limite d'âge, il reçoit les étoiles de général de brigade dans la 2e section.

Rappelé à l'activité le 2 septembre 1939, le général de brigade de COURSON de la VILLENEUVE prend le commandement du groupe de dépôts de Cavalerie à Lunéville. A partir du 28 mai 1940, il organise la défense de la ville contre des incursions motorisées allamandes. Cependant, sur ordre, le 4 juin, les dépôt de Cavalerie doivent évacuer Lunéville que le général quitte le dernier.
Le 15 juin, à Arc-les-Gray, le convoi dans lequel sa voiture s'est intégrée est arrêté par des blindés allemands. Au cours de l'action, son officier d'ordonnance est tué ; son chaffeur et lui même sont blessés. Après s'être fait panser dans une maison voisine, le général se refuse à rester passif alors qu'on se bat autour de lui et sort dans la rue. Sommé de se rendre par trois soldats allemands, le général de COURSON de la VILLENEUVE porte la main à son révolver. Les Allemands l'abattent alors d'une rafale de pistolet mitrailleur.