Stèle en hommage au maquis ORA de Sainte-Gemme (Indre)

Légende :

Stèle en hommage au maquis ORA, dirigé par le général Chomel de Sainte-Gemme, située à Sainte-Gemme (Indre)

Genre : Image

Type : Stèle

Source : © ANACR Indre Droits réservés

Détails techniques :

Montage d'après photographies numériques en couleur.

Date document : 8 mai 1997

Lieu : France - Centre - Val-de-Loire (Centre) - Indre - Sainte-Gemme

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Analyse média

Implantée à Sainte-Gemme, à l'embranchement des routes d'Arpheuilles et de Saint-Genou, cette stèle, dont la construction et le financement ont été assurés par René Désécure, lieutenant Popol du maquis de Sainte-Gemme, a été inaugurée le 8 mai 1997. Elle est l'objet d'une cérémonie chaque année, le 30 août.

 

Transcription :

Plaque du haut :

Maquis de Sainte-Gemme
ORA Général Chomel
PC du Devant
Avril au 17 août 1944

 

Plaque du milieu, gauche :

Bataillon Médard
Forêt de Brouard
Subtray
Marlange

 

Plaque du milieu, droite :

17e BCP
3e Compagnie 
Front de l'Atlantique

 

Plaque du bas :

Opérations de parachutages
La Grand-Maison, 12 février
La Picardie, 28 mai
Préaux, 15 juillet
La Naudonnerie, 20 juillet


Auteur : Paulina Brault

Sources : ANACR Indre.

Contexte historique

Le maquis AS de Sainte-Gemme se relia, en août 1944, à l'ORA ; une partie rejoignant la brigade Charles Martel, l'autre, le bataillon Carol.

Après l'armistice, le colonel Chomel est nommé chef d'état-major de la 9e division militaire. Il est de nouveau tenté de rejoindre de Gaulle à Londres mais opte pour rester à Châteauroux dans l'Armée d'armistice, avec le projet d'organiser dans sa région une Résistance militaire. Lui et le colonel Bertrand, commandant le 1er régiment d'infanterie, se répartissent la région, Chomel étant chargé de l'Indre (sauf Issoudun) et d'une partie de la Vienne et de l'Indre-et-Loire, Bertrand prenant le Cher et le reste de la région.
En novembre 1942, après l'occupation par les Allemands de la zone dite "libre", le colonel Chomel est chargé de la dissolution de la 9e division. Il veille à trouver des situations civiles pour le plus grand nombre possible de ses militaires. Il sillonne son secteur sous des prétextes divers pour rallier des officiers des unités dissoutes et constituer avec eux les noyaux d'unités nouvelles. C'est le cas avec le capitaine Jean Costa de Beauregard (17e bataillon de chasseurs à Châteauroux), le commandant Costantini (32e régiment d'infanterie à Loches) et le commandant Fox (27e régiment d'infanterie au Blanc). Le colonel entre dans l'Organisation de résistance de l'armée (ORA), créée par le général Frère, et prend ses instructions auprès de son commandement à Vichy et à Limoges. L'armement se constitue à partir des dépôts clandestins de l'armée d'armistice et des parachutages alliés.
En mai 1944, le colonel Chomel échappe à une rafle de la Gestapo et entre en clandestinité sous le nom de Charles Martel. La résistance militaire s'organise en trois secteurs, les sédentaires, cependant armés, les corps francs de secteurs pour les petites opérations et les troupes mobiles militaires. Chomel reçoit le commandement des troupes mobiles, groupées dans la brigade de marche Charles Martel.


Biographie de Raymond Chomel, site Internet Wikipedia, consulté le 2 février 2018.