Plaque à la mémoire de Georges Bernard et René Buisson, Chalon-sur-Saône

Légende :

Cette plaque située au 1 avenue Victor Hugo était apposée au sein de la brasserie avant d'être transférée ici après la démolition de la brassserie.

Genre : Image

Type : Plaque commémorative

Producteur : Roland Tatreaux

Source : © Cliché Roland Tatreaux Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Date document : Juin 2017

Lieu : France - Bourgogne - Franche-Comté (Bourgogne) - Saône-et-Loire - Chalon-sur-Saône

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Contexte historique

BERNARD Jean, Georges [BERNARD Georges] dit RIQUET
Né le 21 août 1913 à Pierre-de-Bresse (Saône-et-Loire), fusillé sommaire le 26 août 1944 à Mellecey (Saône-et-Loire) ; résistant.

Fils de Georges Bernard et de Marie Revirard, ouvrier brasseur, Georges Bernard était veuf de Simone Chauville. Ses parents étaient artisans coiffeurs et photographes. La famille comptait quatre enfants. Mobilisé le 26 août 1939, il fut fait prisonnier le 12 juin 1940 à Saint-Hilaire-le-Grand puis interné le 16 juin 1940 au Stalag IIIA puis au Stalag IIIC et enfin au Stalag IIIB et à nouveau au Stalag IIIC d’où il s’évada le 20 septembre 1942. Il entra dans la Résistance comme agent P2 dans le réseau Action Armada. Il fut sous les ordres d’Aimé Charles, alias Cabourg, commandant du détachement Savoie et Normandie. Bernard avait le pseudonyme de Riquet.
Arrêté le 27 juillet 1944 à Chalon-sur-Saône, interné à la prison de Chalon, il a été fusillé sommairement le 26 août dans le bois de Marloux, commune de Mellecey (Saône-et-Loire).

BUISSON Marius, Jean, René
Né le 5 juin 1923 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), exécuté sommairement le 26 août 1944 à La Loyère (Saône-et-Loire) ; manœuvre ; réfractaire au STO ; résistant des Forces françaises combattantes (FFC).

Marius Buisson était le fils de Laurent et Maria Royer. Il était célibataire et domicilié aux Granges Forestier à Chalon-sur-Saône. Il exerçait le métier de manœuvre. Réfractaire au STO, il entra dans la Résistance aux Forces Françaises Combattantes le 1er juillet 1943 réseau Action mision Armada en tant que saboteur. Il fut arrêté par la Gestapo en avril 1944 et Interné à la prison de Chalon-sur-Saône. Le 26 août 1944 à la suite de la destruction des voies ferrées par les alliés et le maquis, la Gestapo ne pouvait plus transporter les détenus. Les maquisards emprisonnés à Chalon furent extraits de la prison par groupes de deux et amenés à La Loyère et Fragnes pour y être exécutés en cinq lieux différents. C’est vers 11h15 le 26 août que Marius Buisson et 3 autres détenus furent fusillés au lieu-dit "le Paquier de Condemène" sur la commune de La Loyère.
Il obtint la mention « Mort pour la France ». Il fut homologué comme agent permanent P2 des Forces françaises combattantes (FFC) en qualité de chargé de mission de 3ème classe avec grade de sous-lieutenant Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945, à Farges-lès-Chalon et sur le monument aux morts, à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).


Biographie de Georges Bernard sur le Maitron des fusillés et exécutés
SOURCES : André Jeannet, Mémorial de la Résistance en Saône-et-Loire. Biographie de résistants, Macon, 2005, JPM. — Acte de décès. — Renseignements communiqués par sa fille, Madame Jeanne Bernard-Tatreaux.

Biographie de René Buisson par Jean-Louis Pannavoy sur le Maitron des fusillés et exécutés
SOURCES : Le journal de Saône-et-Loire d’août 1994, "Il y a 50 ans vingt-trois résistants tombaient à Fragnes et La Loyère" et du 30 mars 2016 "Que commémore le mémorial de La Loyère".— Mémorial Genweb.