Voir le verso

Femmes ardéchoises dans la Résistance

Légende :

Fascicule réalisé par l'association du musée de la Résistance du Teil

Au verso : lauréats ardéchois du CNRD devant le Struthoff. Des collégiens de 3e et des lycéens d'Ardèche ayant participé individuellement ou collectivement au CNRD, retenus par le jury des correcteurs, sont récompensés par un voyage sur des lieux de mémoire. Source: Jacques Brenu

Genre : Image

Source : © Alain Martinot Droits réservés

Date document : 1997

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Ardèche

Ajouter au bloc-notes

Contexte historique

L’association du musée départemental de la Résistance en Ardèche, devenue l’association des amis du musée de la Résistance et de la Déportation en Ardèche, a fait paraître un certain nombre de petits ouvrages sur les thèmes du Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD).

Les sujets traités dans ces fascicules sont :
Femmes ardéchoises dans la Résistance 1997
Les étrangers dans la Résistance en Ardèche 1998
Vers une Résistance unie 2001
Résistance et monde rural 2006
L’aide aux persécutés et pourchassés pendant la Seconde Guerre mondiale 2008
La répression de la Résistance en France 2011
La libération du territoire et le retour à la République 2014
Résister par l’art et la littérature (sur le site internet du musée) 2016

Envoyées gratuitement aux CDI des collèges et des lycées, ces brochures avaient pour raisons d’être de fournir des pistes, des témoignages… aux collégiens de 3e et aux lycéens désirant participer au CNRD. Trois autres fascicules, sans lien immédiat à l’époque de leur parution avec le sujet du CNRD, ont été édités par l’association :
Maquis et guerre de guérilla en Ardèche (actes du colloque de Privas 18 juin 1994 : Résistance et Libération en Ardèche)
La rafle des étrangers de religion juive en 1942 en Ardèche (conférence en juillet 1997 à Vals-les-Bains par le colonel Charles Eybalin)
Une bouteille à la terre

Dans Femmes ardéchoises dans la Résistance, la première partie présente les différents rôles des femmes, donne des exemples avec des Privadoises convoyeuses de colis, fabricantes de faux papiers, dactylographes pour réseaux et mouvements de résistance, livre des témoignages dont celui de Mme Renée Adelbert, mentionne les demoiselles du téléphone, dont Mme Clotilde Habozit-Mounier, aux « premières loges ».

La 2e partie a pour titre: les jeunes filles et les femmes résistantes affrontaient avec courage les risques d’arrestation, d’internement, de tortures de déportation dans les camps de la mort, d’exécution sommaire et criminelle. Pour chaque type de risque, des exemples sont fournis.
Régina Chapre de Bourg-Saint-Andéol est arrêtée le 6 mai 1943, internée dans le camp de Brens (Tarn) [et libérée le 7 août ].
Marie Louise Eymard Boisnard d’Aubenas, estafette du réseau F2, est arrêtée à Lyon le 14 avril 1944. Après un séjour à Montluc, elle est déportée le 23 juillet au camp de Ravensbruck et libérée le 3 mai 1945.
Lucette Olivier est abattue au Teil dans la nuit du 13 au 14 juillet 1943 par une patrouille allemande alors qu’elle distribuait des tracts invitant la population à célébrer la fête nationale.
Albertine Maurin de Bourg-Saint-Andéol, agent de liaison, est arrêtée le 12 avril 1944 sur dénonciation et fusillée avec 9 autres otages le 21 avril à Sanilhac.

Dans une démarche d’historien, les sources de ces écrits sont mentionnées. Enfin une bibliographie termine ce dossier pédagogique. 


Alain Martinot