Plaque fixée sur la maison de la rue Pasteur

Légende :

C’est dans cette modeste maison de Saint-Donat-sur-l’Herbasse que Louis Aragon et Elsa Triolet ont vécu du 1er juillet 1943 au début de septembre 1944.

Genre : Image

Type : Plaque

Producteur : cliché Jean Sauvageon

Source : © Archives Jean Sauvageon Droits réservés

Détails techniques :

La plaque de marbre mesure environ 100 x 60 cm. Les lettres peintes en rouge se détachent bien sur le fond blanc.

Date document : avril 2001

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Drôme - Saint-Donat-sur-l’Herbasse

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Analyse média

La plaque est apposée sur la maison où ont vécu Louis Aragon et Elsa Triolet pendant 14 mois en 1943-1944.

Elle porte l’inscription suivante :


"Dans cette maison, de juillet 1943 à septembre 1944
Louis ARAGON et Elsa TRIOLET vécurent les heures
clandestines de la Résistance
sous le nom d’ANDRIEUX
D’ici, ARAGON dirigea la Résistance intellectuelle
de la Zone Sud. Le Musée Grévin et nombre de
poèmes de la Diane française exaltant l’union de
CELUI QUI CROYAIT AU CIEL
CELUI QUI N’Y CROYAIT PAS
y furent écrits, ainsi que Servitude et grandeur des Français
et la fin d’Aurélien. Elsa TRIOLET y composa
Le premier accroc coûte deux cents francs
Prix GONCOURT de la Libération"

Louis Aragon et Elsa Triolet étaient connus alors sous les noms d’Élizabeth et Lucien Andrieux.


Auteurs : Jean Sauvageon

Contexte historique

Cette modeste maison a hébergé Louis Aragon et Elsa Triolet du 1er juillet 1943 au début du mois de septembre 1944.

Elle avait été mise à leur disposition par Claire Bret dont le mari était prisonnier. Gabriel Bret était menuisier et Claire couturière. Celle-ci était retournée, avec son tout jeune fils Michel, vivre chez ses parents à Saint-Martin-d’Août, un village à une dizaine de kilomètres au nord de Saint-Donat et n’occupait plus son logement. Par le réseau FTPF, on lui a demandé de le prêter à des gens qui avaient besoin de se cacher. Elle n’a appris les véritables identités des Andrieux qu’au moment de la Libération.

Au rez-de-chaussée se trouvait la cuisine chauffée par un fourneau à bois. Le premier étage, comprenait une chambre et une autre pièce servant de bureau. L’ancien atelier de menuiserie de Gabriel Bret jouxtait la maison et était complété par une remise de l’autre côté de l’impasse.

La plaque initiale qui comportait deux fautes a été refaite à l’initiative de Mady Chancel et posée le 6 juin 2000.

L’impasse porte aujourd’hui le nom de Louis Aragon et Elsa Triolet, mais la plaque de rue comporte une faute, Triollet, faute qui avait déjà été commise dans la première plaque commémorative. L’erreur a été signalée à la mairie qui a promis de la rectifier.


Auteurs : Jean Sauvageon