Témoignage de Jean Vermont sur le ravitaillement des maquis

Genre : Son

Type : Témoignage

Source : © Archives privées Rolande Trempé Droits réservés

Détails techniques :

Témoignage oral recueilli par Rolande Trempé le 15 novembre 1980. 

Lieu : France - Nouvelle-Aquitaine (Aquitaine) - Lot-et-Garonne

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Analyse média

Jean Vermont est né le 5 juillet 1906 à Mézières (Ardennes), il est décédé à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) le 3 juillet 2000. Étudiant à l'Ecole nationale des arts et métiers de Lille de 1925 à 1928, il en sort avec un diplôme d'ingénieur des arts et métiers spécialisé dans la métallurgie et la fonderie. Mobilisé en août 1939, il accomplit la campagne de France. Démobilisé, il rejoint le Lot-et-Garonne où il est employé à la SMMP (Société minière et métallurgique du Périgord) à Fumel. C'est dans les locaux de l'usine au début de l'année 1943 qu'il forme un groupe de Résistance qui est étendu par la suite à la région fuméloise. Ce groupe appartient au mouvement Libération (juin 1943), puis rejoint les groupes Veny (juin 1944). Jean Vermont forme au début du mois d' août 1944 le bataillon Geoffroy dont il prendra le commandement. Il est blessé le 15 août 44 à Saint-Romain-le-Noble par une balle de mitrailleuse allemande à l'épaule gauche au cours d'une reconnaissance sur la voie ferrée Agen -Toulouse. François Frimaudeau


François Frimaudeau, "Jean Vermont", CD-rom La Résistance dans le Lot-et-Garonne, 2011.

Contexte historique

Dès la création des premiers maquis à la mi-juillet 1943, la question de la logistique se pose. Aussi est créée une intendance des maquis qui est confiée à Thibouville alias "Cent pour Cent", qui est remplacé par son adjoint Jean-Marie Crocis alias "Jean-Marie" en décembre 1943. Ce dernier témoigne : " A cette époque, j'ai parcouru à bicyclette tout le département pour rencontrer des cultivateurs qui acceptaient de fournir gratuitement du ravitaillement pour les maquis. J'avais une sorte de PC chez Pierre et Mireille Camicas domiciliés au Paravis, près de Port-Sainte-Marie. A ces soutiens s'ajoutent Malateste de Saint-Laurent qui en qualité de camionneur assurait souvent le transport des denrées, mais aussi Tauzin, cultivateur à Béquin, entre Saint-Laurent et Bruch, Dézalos à Caudecoste".


François Frimaudeau, "L'intendance des maquis", CD-rom La Résistance dans le Lot-et-Garonne, 2011.