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La maison familiale de Jean Moulin à Saint-Andiol

Légende :

La maison familiale de Jean Moulin à Saint-Andiol et, au verso, la plaque apposée en l'honneur de Jean Moulin

The Family home of Jean Moulin in Saint-Andiol and on the reverse side a plaque in honor of Jean Moulin.

Genre : Image

Type : Photographie

Producteur : Robert Mencherini

Source : © Cliché Robert Mencherini Droits réservés

Détails techniques :

Photographies numérique en couleur (voir verso).

Lieu : France - Provence-Alpes-Côte-d'Azur - Bouches-du-Rhône - Saint-Andiol

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Analyse média

Depuis qu’il a été relevé de ses fonctions de préfet par le gouvernement de Vichy, Jean Moulin a établi son domicile officiel dans la maison familiale de Saint-Andiol, au nord des Bouches-du-Rhône. Il s’est inscrit comme agriculteur à la mairie de cette petite localité, sous son identité véritable. Il y retire d’ailleurs ses tickets d’alimentation. Mais il sillonne la région sous le faux nom de "Joseph Mercier". Il peut aisément, à partir de Saint-Andiol, rejoindre Avignon ou Marseille. Dans la cité phocéenne, où il loge souvent au Modern Hôtel, au bas de la Canebière, il rencontre de nombreux résistants, dont Henri Frenay. En 1941, c’est à Saint-Andiol qu’il prépare son départ pour Londres, avec l’aide de sa sœur, Laure. Il rejoint également la maison familiale après son parachutage de janvier 1942, avant de repartir vers Montpellier.


Retranscription de la plaque :

" À Jean Moulin (1899-1943) - préfet - Organisateur de la Résistance - premier président du CNR - Victime de la barbarie nazie"



Starting after being dismissed from his post as a prefect by the Vichy Government, Jean Moulin moved in to his family home in Saint-Andiol, in the northern region of Bouches-du-Rhone. There he registered as resident under his real name, posing as a farmer, and was able to receive his ration tickets. He was known throughout the region as “Joseph Mercier”, allowing him to easily leave Saint-Andiol for Avignon or Marseilles. When in Marseilles he often took a room in the “Modern Hotel” just below the Canebière, when he met many Resistance fighters including Henri Frenay. In 1941 he prepared his departure for London from Saint-Andiol with the help of his sister Laure. He returned once more to the house in Saint-Andiol after his airdropping in January 1942 before continuing on to Montpellier.


Transcription of the plaque:

 “To Jean Moulin (1899-1943) – prefect- head of the Resistance- First president of the CNR- A Victim of Nazi Barbary.”


Robert Mencherini

Laure Moulin, Jean Moulin, Paris, Presses de la Cité, 1969.

Traduction : Sarah Buckowski.