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Rapport sur l'activité du groupe médical de secours lors du bombardement du 26 août 1944

Genre : Image

Type : Rapport

Source : © Département AERI de la Fondation de la Résistance Droits réservés

Détails techniques :

Rapport dactylographié de deux pages

Lieu : France - Ile-de-France - Paris - Paris

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Contexte historique

Le 26 août 1944, vers 23h, une centaine de bombardiers du IXe Fliegkorps de la Luftwaffe  bombarde Paris. L'objectif était de couper les voies d'approvisionnement de la capitale (Sceaux, Montrouge, Châtenay-Malabry, Villacoublay). Selon le rapport exhumé des archives allemandes par Bruno Renoult et James West (1944 Guerre en Ile de France), il n'est pas question de lâcher des bombes sur Paris. Les appareils ont décollé de Belgique, chargés de bombes incendiaires et explosives. La DCA américaine, non prévenue à temps, n'est pas prête à tirer. Les premières bombes tombent sur Montrouge puis les explosions illuminent Paris. Plusieurs endroits sont touchés : l'hôpital Bichat au nord du 18e arrondissement, le quartier des Blancs-Manteaux dans le Marais, les Buttes Chaumont, la Porte de Montreuil, la Porte de Vitry, la Place d'Italie, la Porte d'Ivry, le quartier Mouffetard, la Bastille ... et en banlieue Bagnolet, Pantin, Montreuil, Sceaux, Bourg-la-Reine, Charenton-le-Pont, Saint-Maur, Ivry, Vitry. La Halle aux vins (actuellement faculté de Jussieu) est aussi détruite. L'alcool s'enflamma instantanément. Les milliers de barriques de vin brûlèrent toute la nuit, éclairant Paris d'une lumière rougeâtre qui a marqué les gens qui ont assisté à la libération de Paris.

Le bilan est de 189 tués et 890 blessés ; 431 immeubles ont été totalement détruits et près de 1600 partiellement.


Gilles Primout, Bruno Renoult