Sectorisation de la défense passive rochelaise

Genre : Image

Type : Affiche

Source : © La Rochelle, archives municipales Droits réservés

Détails techniques :

Affiche, vers 1939-1940

Date document : 1939-1940

Lieu : France - Nouvelle-Aquitaine (Poitou-Charentes) - Charente-Maritime - La Rochelle

Ajouter au bloc-notes

Contexte historique

Dans le courant des années trente, période au cours de laquelle cette notion apparaît, le maire, Léonce Vieljeux, fait élaborer un plan de défense passive (DP) conformément aux conclusions de la réunion du comité départemental de protection contre les attaques aériennes. Face à l’évolution de la situation internationale, une première loi, promulguée le 8 avril 1935, la rend obligatoire sur l’ensemble du territoire français. À La Rochelle, l’organisation des services urbains de la DP est régie par l’instruction du 26 juin 1936, qui définit une organisation structurée, avec des responsables bien identifiés. La ville est découpée en secteurs, eux-mêmes scindés en îlots, qui possèdent une organisation identique afin de pouvoir suppléer l’autre en cas de débordement.

Chacun de ces îlots est rattaché à un ou plusieurs abris recensés et un réseau de surveillance et d’alerte est constitué. Derrière cette structure, on retrouve les nombreux services d’incendie, de police, des abris, de dispersion, de transports, de médecine, de service sanitaire, de détection et de lutte contre les gaz. Le personnel de la DP est constitué d’hommes et de femmes volontaires ou d’agents de service public non soumis aux obligations militaires. Chacun porte un brassard dont la couleur symbolise la fonction (police : rouge ; section d’alerte: brun ; section sanitaire : vert).


Eric Brothé