Que contenaient les containers parachutés ?

Légende :

De haut en bas puis de gauche à droite : cordon Bickford, chargeurs de pistolet-mitrailleur Sten, munitions / pain de plastic, chargeurs de fusil mitrailleur Bren, munitions, trois kit de pansements / 4 boîtes de ration de survie de type K pour le petit déjeuner (breakfast), le déjeuner (dinner) ou le dîner (supper), 2 paquets de ration D (ration d'urgence composée de barres chocolatées et d'autres aliments afin d'obtenir un fort apport calorique). Coll. MRN Champigny-sur-Marne – Dons de Maurice Laplagne, Pierre Provost, Georges Marty. 

Genre : Image

Type : Objets

Producteur : Cliché Denis Gliksmann

Source : © Musée de la Résistance nationale, Champigny-sur-Marne Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Lieu : France

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Analyse média

90 à 95% du matériel parachuté par les Alliés était destiné au combat ou aux sabotages: des armes, mais aussi des munitions, dont le nombre devait être suffisamment important pour que les résistants puissent s'entraîner avant de devenir opérationnels. Des explosifs aussi, avec leurs détonateurs.  

La présence de matériel médical et de rations de nourriture rappelle les contraintes de la vie clandestine : trouver un docteur ou un pharmacien, et surtout, se ravitailler, étaient pour les maquisards des tâches prioritaires, nécessitant des complicités établies de longue date. Les apports des containers étaient donc précieux en la matière, à plus forte raison pour les agents parachutés, seuls ou en petits groupes, et devant improviser leur survie quotidienne dans un milieu qu'ils ne connaissaient pas forcément.


Bruno Leroux