Après les armes, le problème de l'entraînement

Légende :

Après avoir été parachutées et cachées, des armes sont distribuées aux hommes de la compagnie Pons à Crest le 6 juin 1944. Ce ne sont que des armes légères, fusils ou pistolets mitrailleurs Sten, comme on le voit au premier plan de cette gouache dessinée après coup. Au témoignage d'Albert Fié, l'après-midi même, la Résistance va subir son « examen de passage », les Allemands attaquant la ville.

Genre : Image

Type : Dessin

Producteur : Dessin Albert Fié

Source : © Albert Fié Droits réservés

Détails techniques :

Gouache, dimension 21 x 30 cm environ.

Date document : 1993

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Drôme

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Contexte historique

Obtenir des armes était une chose, savoir s'en servir en était une autre. Unn des handicaps de la résistance française fut que les parachutages massifs d'armes alliées furent dans la plupart des cas pratiquement simultanés au Débarquement de Normandie.  Du coup, de nombreux maquis sont passés à l'action ou ont été attaqués sans que leurs recrues aient été véritablement entraînées.

La question de l'encadrement était également cruciale. La France combattante et les Alliés ont parachuté des "saboteurs" qui étaient aussi, dans la plupart des cas, des instructeurs pour les maquisards. Mais ils étaient en nombre très insuffisant par rapport aux besoins. Par ailleurs, au-delà du maniement des armes, il y avait la question de la tactique de la guérilla. La présence d'officiers d'active ou de réserve dans les maquis, elle aussi très aléatoire, n'a nullement été une garantie d'efficacité absolue dans ce domaine, car ce type de combat ne leur était pas familier. Partout, y compris pour les "cadres", il a fallu apprendre sur le tas.


Bruno Leroux