Robert Bothereau, Le syndicalisme dans la tourmente 1940-1945

Légende :

Dans son récit, Robert Bothereau nous entraîne dans la Résistance, la Résistance au régime de Vichy et à sa Charte du travail qui voulait mettre le syndicalisme sous tutelle. Après la défaite, le Bureau Confédéral se replie à Toulouse en juillet 1940, Robert Bothereau, qui fut le premier secrétaire général de la CGT-FORCE OUVRIÈRE, écrit sur cette période : « Nous préparions notre résistance, celle d’abord de la lutte pour la survie du syndicalisme que Vichy mettait en cause et allait mettre en péril. »

Type : Ouvrage

Source : © Force Ouvrière Libre de droits

Détails techniques :

Ouvrage retranscrit en pdf 
51 pages

Date document : 1973

Lieu : France

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Contexte historique

Après la défaite de juin 1940, Léon Jouhaux, secrétaire général de l’organisation syndicale CGT, confiera à Robert Bothereau le soin de conduire l’action syndicale clandestine. Pendant l’Occupation, Bothereau dénonce la Charte du Travail imposée par Pétain ; il reconstitue dans la clandestinité une structure de la CGT dissoute par le régime de Vichy ; il crée un réseau de Résistance dans sa région de Beaugency.

Avec l’entrée des communistes dans la Résistance en 1941, Léon Jouhaux, secrétaire général, souhaite, le rapprochement des deux tendances de la CGT. Il confira à Robert Bothereau le soin de négocier avec Louis Saillant les Accords du Perreux, en avril 1943 : La tendance communiste sera représentée par Henri Raynaud et André Tollet. Cet accord permettra la participation des syndicalistes au Conseil national de la Résistance, que Jean Moulin réunira pour la première fois le 27 mai 1943.

Robert Bothereau créera le journal clandestin "Résistance ouvrière". Son action durant l’occupation lui vaut la Légion d’honneur et la Médaille de la Résistance.

Dans son ouvrage mémoire, Le Syndicalisme dans la Tourmente –1940-1945, Robert Bothereau retrace son action et celle de ses camarades dans la lutte contre l’occupant et le régime de Vichy. Il y précise qu’en juillet 1940, après la défaite, une partie du Bureau Confédéral s’installe à Toulouse. Parlant de son « séjour » dans notre Cité il écrit « …Nous préparions notre résistance. Celle d’abord de la lutte pour la survie du syndicalisme que Vichy mettait en cause et qu’il allait mettre en péril. »


Georges Portalès