Nom d'allée donné en mémoire du résistant fusillé Jean Turmeau, Rennes

Légende :

Nom de rue Jean-Turmeau, donné en mémoire du résistant FTP fusillé le 11 mai 1944, Rennes (Ille-et-Vilaine)

Genre : Image

Type : Nom de rue

Producteur : Joris Brouard

Source : © Collection Joris Jouard Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur.

Date document : Juin 2017

Lieu : France - Bretagne - Ille-et-Vilaine - Rennes

Ajouter au bloc-notes

Contexte historique

Jean Turmeau est né le 24 avril 1922 à Brétignolles-le-Moulin (Mayenne), fusillé le 11 mai 1944 à La Barre-de-Semilly (Manche) ; étudiant en pharmacie ; résistant au sein des FTPF.

Le père de Jean Turmeau était percepteur à Javron (Mayenne) et sa mère, directrice d’école. Jean Turmeau fut étudiant en pharmacie à Quimperlé (Finistère) puis à Brest.

Au mois de mars 1942, il participa au sabotage de la centrale électrique du port commercial de Brest. Il fut l’adjoint au commandant des Francs-tireurs et partisans (FTP) Louis Pétri, commandant « Tanguy », pour l’Ille-et-Vilaine et la Mayenne du mois de juin au mois de septembre 1943.

Arrêté le 3 ou le 4 septembre 1943 par la 13e brigade mobile, il s’évada à Rennes (Ille-et-Vilaine) et se réfugia à Laval (Mayenne). Il devint alors responsable départemental des FTP dans la Manche à partir du 2 novembre 1943, avec René Berjon (« Émile ») et Léon Pinel (« Jules »), sous le pseudonyme d’« Alfred ». Il était commandant aux opérations militaires. Il disposait d’une cachette chez une marchande de chaussures d’Avranches (Mme Jehan) et chez une restauratrice de Sainte-Pience (Mme Chenu).
En mission à Flers (Orne) pour rencontrer un interrégional, Jean Turmeau fut arrêté le 2 février 1944 par la police françaises et les Renseignements généraux. Remis aux Allemands, il fut interné à Alençon jusqu’au 22 février 1944, puis transféré à Saint-Lô (Manche). Il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Saint-Lô (FK 722) le 10 mai 1944 et fusillé le lendemain à La Barre-de-Semilly. Les Allemands ignoraient son identité.

Il existe une rue Jean-Turmeau à Rennes et une école maternelle à son nom à Douarnenez (Finistère), où il est enterré.


Auteurs : Jean-Pierre Besse, Delphine Leneveu pour le DIctionnaire des fusillés - Maitron en ligne.

Sources :

DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty).

Michel Desrues, Magali Even, Mémorial de la Mayenne 1940-1945. Fusillés, massacrés morts aux combats de la Libération, Direction départementale de l’ONACVG de la Mayenne, 2001,

André Debon, Louis Pinson, La Résistance dans le bocage normand, Éd. Tirésias, 1994.