Plaque en mémoire de 6 patriotes sacrifiés le 10 juillet 1944, Bois"du Paillet" (Indre)

Légende :

Stèle en mémoire de six patriotes - Louis Berthier, Lionel Bordessolles, Jean Héraud, René Lebon, Georges Meriot et Maxime Thomas - assassinés par des soldats nazis le 10 juillet 1944, située dans le bois "du Paillet" (Indre)

Genre : Image

Type : Stèle

Source : © ANACR Indre Droits réservés

Détails techniques :

Montage à partir d'une photographie numérique en couleur.

Date document : 14 juillet 1946

Lieu : France - Centre - Val-de-Loire (Centre) - Indre - Belâbre

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Analyse média

Cette stèle fut inaugurée le 14 juillet 1946.


Contexte historique

Louis Berthier (1)

Né le 22 mai 1914 à Paris (XIIe arr.), mort en action le 10 juillet 1944 à Bélâbre (Indre). Mécanicien. FFI.
Fils de Lazare Berthier et de Henriette, Augustine Normand ; Louis Berthier était mécanicien, marié à Pauline Rigaud et domicilié petite rue de l’hospice à Montmorillon (Vienne) ; soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI), il fut tué au combat le 10 juillet 1944 vers 19 h 30 à Paillet commune de Bélâbre, lors de l’attaque du maquis par les soldats allemands et les miliciens. Déclaration du 11 juillet de Robert Simonnet, maçon à Bélâbre. Reconnu « Mort pour la France » ; son nom figure sur le monument commémoratif du 10 juillet 1944 à Bélâbre.

Lionel Bordessoles (2)

Né le 25 septembre 1923 à Bossay-sur-Claise (Indre-et-Loire), exécuté sommairement le 10 juillet 1944 à Bélâbre (Indre).FFI ; cheminot à Poitiers (Vienne) et au Blanc (Indre) ; résistant AS. Fils d’André Bordessoles et de Germaine Goineau ; Lionel Bordessoles était veuf d’Eliane Renée Didier et père d’un enfant ; il était aide-ouvrier auxiliaire au dépôt de Poitiers (Vienne) et domicilié à la maisonnette du dépôt au Blanc (Indre) ; engagé au printemps 1944 dans le maquis Baptiste de Bélâbre puis soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI), il fut arrêté par les miliciens qui le remirent aux autorités allemandes le 30 juin 1944, suite à la découverte de documents révélant son engagement. Il fut détenu dix jours à la maison d’arrêt de la Pierre-Levée à Poitiers, interrogé par la police allemande, il ne dit rien mais il fut emmené à Bélâbre le 10 juillet 1944 et exécuté sommairement le 10 juillet 1944 vers 19 h 30 à Paillet, commune de Bélâbre, lors de l’attaque du maquis par les soldats allemands et les miliciens. Déclaration du 11 juillet de Robert Simonnet, maçon à Bélâbre. Reconnu « Mort pour la France ». Titulaire de la Légion d’Honneur, de la croix de guerre avec palme, du titre d’interné résistant (28 mai 1964) ; son nom figure sur le monument commémoratif du 10 juillet 1944 à Bélâbre et sur la plaque apposée par la SNCF en gare de Poitiers ; son nom a été donné à une rue du Blanc pour honorer la mémoire de Lionel Bordessoles.

Jean Héraud (3)

Né le 9 avril 1911 à Bordeaux (Gironde), mort en action le 10 juillet 1944 à Bélâbre (Indre). FFI. Fils de Jacques, Léon Héraud et de Marie, Joséphine, Félicia Léger ; Jean Héraud était marié à Simone Pachaud et domicilié à Abloux (Indre) ; soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI), il fut tué au combat le 10 juillet 1944 vers 19 h 30 à Paillet, commune de Bélâbre, lors de l’attaque du maquis par les soldats allemands et les miliciens. Déclaration du 11 juillet de Robert Simonnet, maçon à Bélâbre. Reconnu « Mort pour la France » ; son nom figure sur le monument commémoratif du 10 juillet 1944 à Bélâbre.

René Lebon (4)

Né le 6 janvier 1919 à Paris (Ve arr.) ; mort en action le 10 juillet 1944 à Bélâbre (Indre) ; plombier à Chauvigny (Vienne) ; résistant AS. Fils de René Marie Lebon et de Mathilde Dadillon ; René Lebon était plombier, célibataire, domicilié 129 rue de Montbernay à Poitiers (Vienne), et en dernier lieu à Chauvigny (Vienne) ; soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI), il fut tué au combat le 10 juillet 1944 vers 19 h 30 à Paillet commune de Bélâbre, lors de l’attaque du maquis par les soldats allemands et les miliciens. Déclaration du 11 juillet de Robert Simonnet, maçon à Bélâbre. Reconnu « Mort pour la France » ; son nom figure sur le monument commémoratif du 10 juillet 1944 à Bélâbre.

Georges Mériot (5)

Mort en action le 10 juillet 1944 à Bélâbre (Indre). FFI. Soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI), Georges Mériot fut tué au combat le 10 juillet 1944 vers 19 h 30 à Paillet commune de Bélâbre, lors de l’attaque du maquis par les soldats allemands et les miliciens. Son nom figure sur le monument commémoratif du 10 juillet 1944 à Bélâbre.

Maxime Thomas (6)

Né le 16 septembre 1913 à Lussac-les-Châteaux (Vienne), mort en action le 10 juillet 1944 à Bélâbre (Indre). FFI. Fils de Joseph, Marcelin Thomas et de Marie, Augustine Sirot ; Maxime Thomas était domicilié à Lussac-les-Châteaux ; soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI), il fut tué au combat le 10 juillet 1944 vers 19 h3 0 à Paillet, commune de Bélâbre, lors de l’attaque du maquis par les soldats allemands et les miliciens. Déclaration du 11 juillet de Robert Simonnet, maçon à Bélâbre. Reconnu « Mort pour la France » ; son nom figure sur le monument commémoratif du 10 juillet 1944 à Bélâbre.


Auteur : Michel Gorand, biographies de Louis BerthierLionel BordessolesJean Héraud, René Lebon, Georges Mériot et Maxime Thomas  pour le Dictionnaire des fusillés.

Sources :

(1) n° 47 du registre des décès de Bélâbre.

(2) n° 50 du registre des décès de Bélâbre. 
Livre Mémorial des « Cheminots victimes de la répression », Perrin/SNCF, 2017, p. 219.

(3) n° 49 du registre des décès de Bélâbre.

(4) n° 48 du registre des décès de Bélâbre.

(5) Résistance Indre et vallée du Cher, G. Guéguen-Dreyfus et B. Lehoux, 1972.

(6) n° 54 du registre des décès de Bélâbre.