Concours photographique Reflets d'Icônes, 2014-2015

- 00 Aout 0000

3e prix de la catégorie Lycée - travail collectif

par Joris ALBIN, Mikaël BECHAREF, HARUTYUNYAN Norik, PLAITANO Mickaël, élèves de 2de technique au lycée professionnel Léonard-de-Vinci (Marseille), 00 Aout 0000

Nous souhaitons tout d’abord faire un petit rappel des faits sur la libération de Marseille avant de rentrer dans le sujet qui nous concerne.

Le 15 août 1944 a lieu le débarquement en Provence. À cette occasion, l’occupant fait sauter les installations portuaires : plus de 200 navires sont coulés et le célèbre pont transbordeur de Marseille détruit. Le 19 août 1944, le général de Lattre de Tassigny reçoit l’ordre du général Patch, commandant la 7e armée américaine, de prendre Toulon et Marseille. Deux groupements sont constitués afin d’attaquer les deux ports simultanément.

Les FFI de Marseille (et parmi eux Gaston Defferre, qui deviendra plus tard le maire de Marseille) préparent la libération de la ville. Le lundi 21 août, ils lancent l’insurrection accompagnée d’un mot d’ordre de grève générale. Mais mal armés et peu nombreux, leur position est critique jusqu’à l’arrivée des tirailleurs algériens de la 3e division d’infanterie algérienne (3e DIA) du général de Monsabert et les goumiers marocain du général Guillaume appuyés par le Combat Command 1 (CC1) de la 1re division blindée (1re DB) qui pénètrent dans Marseille le mercredi 23 août. Les combats avec l’armée allemande se poursuivront plusieurs jours, jusqu’à la capitulation du général Schaeffer le 28 août. Le 29 août, le général de Lattre assiste au défilé de l’armée d’Afrique sur la Canebière.


Nous avons choisi la photographie numéro 8, "Des FFI lors de la libération de Marseille en août 1944" car elle représente le combat acharné des hommes pour la liberté pour tous.

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2e prix de la catégorie Lycée - travail collectif

par Sofia LEISA, Rhania M'BAE, Ali M'MLI, Matteo RUSSO, Ruslan VATCHKAIEV, élèves de 2de technique du lycée professionnel La Cabucelle (Marseille), 00 Aout 0000

« Libéré »

Il s'agit d'un poème écrit un matin d'avril 2015.

 

 

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1e prix de la catégorie Lycée - travail collectif

par Mohammed BELABID, Lucas BERUTTI, Viktor CONTARET, Zakaria MERABET, Richardson SCHAEFFER, élèves de 2de technique du lycée professionnel Léonard-de-Vinci (Marseille), 00 Aout 0000

Analyse de la photographie

La photographie que nous avons décidé d’utiliser est la N°6 : « FFI du quartier du Rouet, place du général Ferrié à Marseille » en août 1944.

Nous avons choisi cette photo car l’action est intéressante, le point de fuite montre qu’ils visent au loin jusqu’au pont au fond du boulevard, là où la perspective va jusqu’à l’endroit où doivent arriver les Allemands. Les arbres sont biens alignées, ce qui renforce cette perspective, la rue est très propre, déserte. Au premier plan il y a cinq hommes dont un jeune garçon et un torse nu, tous armés de fusils. La photo est prise en pleine action, de dos les personnages ne se doutent de rien car ils sont très concentrés dans leur position immobile mais à ce moment là, ils ne se battent pas, ils attendent. Nous aimons bien cette photo parce qu’ils sont tous de dos, tenant à la main une arme pointée vers le pont. Le photographe les prend de dos à hauteur humaine, ils ne sont pas au courant de la photo car ils sont dans le feu de l’action, très concentrés comme si ils attendaient l’ennemi. Le photographe donne l’impression d’être juste derrière eux, donc avec eux dans l’action comme un résistant. Pour nous spectateurs, nous nous sentons aussi dans le feu de l’action comme un résistant. Pour nous spectateurs, nous nous sentons aussi dans le feu de l’action et c’est cela qui nous intéresse dans le choix de cette image.

Il ressort de cette photo une impression de protection créée par la solidarité et l’entre aide des hommes dont on ne voit pas les visages. Les résistants français unis contre l’ennemi en tenue de civil. Elle montre vraiment une immense détermination, tous en position de combat ils visent tous le même objectif. Des résistants ayant mare de cette oppression ils se tiennent face à l’ennemi comme un message qui dit « nous n’avons pas peur », malgré leur faible armement et leur tenue qui ne sont pas militaires. Ils font face à l’ennemi, concentrés sur la route qui donne une perspective floue qui  nous permet de nous poser des questions :

Attendaient-ils les Allemands ? Sont-ils en train de combattre ? D’où viennent ces hommes ? Sont-ils vraiment tous des résistants ?

Le point de vue du photographe offre une vision humaine, comme un combattant rejoignant le combat et ses camarades qui ne se préoccupent pas de lui. Ces hommes se protègent les uns les autres contre l’ennemi qu’importe leurs vêtements, leurs caractères ils se battent tous pour un but : la liberté. Ce qui nous a plu c’est que l’on ne sait pas qui ils sont, et on peut tout imaginer, ils sont amis, voisins ou même ils ne se connaissent pas avant la libération de Marseille mais décident d’y participer.

Ils se trouvent au beau milieu d’une place devant une voiture en piteux état, chacun en position de combat prêt à tirer au moindre ennemi ce qui montre leur détermination même s’ils sont tous habillés en short et en chemise et trois ont un béret sur la tête, un seul homme est en short ce qui peut interpeler le spectateur qui est proche de ces personnages mais qui ne voit pas de scène de combat. Ils ne semblent pas être en pleine action de combat, et ils n’ont pas l’air d’avoir peur. La personne accroupie ressemble plus à un enfant qu’à un adulte mais les autres ne semblent pas être choqués au contraire ils semblent lui faire confiance. Nous nous demandons comment ils peuvent être confiants avec aussi peu de défense, juste cachés derrière une voiture renversée attendant peut-être les chars allemands.

Nous avons choisi cette photographie car elle ne montre pas particulièrement la violence de la guerre, elle montre aussi qu’il y avait des citoyens qui se battaient corps et âmes pour leur patrie. Elle nous montre que des enfants se battaient à cette époque-là ! Les résistants sont armés de simples fusils ils semblent un peu inconscients du danger, ils savent que leur arrière est sécurisé car ils ne regardent que devant eux, vue leur concentration. Il semble que l’ennemi soit proche mais nous spectateurs, nous ne le voyons pas.

Voici donc les raisons pour lesquelles nous avons choisi cette photographie de la Libération de Marseille.

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Catégorie Collège - travaux individuels

par Mathieu GIACALONE, élève de 3e du collège Louis-Pasteur (Marseille), 00 Aout 0000

Pour pouvoir faire ce travail j’ai pris exemple sur la photo des tirailleurs algériens lors de la prise de Notre Dame de la Garde, je l’ai choisi car je les ai bien aimé et mon choix a été plutôt rapide, mon idée et venu très vite et toute seul. Ils m’on fait penser à des pêcheurs, avec la route qui devient une rivière.

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Catégorie Collège - travaux individuels

par Robin VISCONTI, élève de 3e du collège du Pays de Banon (Banon), 00 Aout 0000

« TRICOLORE – 3 lettres et 3 couleurs pour la libération de la France »

Justification du choix de la photographie

Choix de la photo parce que la fenêtre derrière les hommes a trois parties et j’ai pensé à un drapeau tricolore.

Au musée « l’appel de la liberté » de Fontaine de Vaucluse, les fenêtres sont peintes en bleu pour se protéger des bombardements.

 

Étapes du projet

Choix de la photo / Choix des symboles (drapeau, crayon) / Choix du matériel

 

Conditions de réalisation

Réalisation de la photo en atelier / Gouache de 3 couleurs / Collage de crayons

 

Démarche artistique

Travailler sur une photo en noir et blanc

Photomontage

Apporter la couleur : donner plus de force à la photo en lui ajoutant un des symboles de la France, le drapeau tricolore.

Les FFI portaient souvent des brassards avec les 3 lettres, des cocardes tricolores, le V de la victoire.

 

Le fusil est remplacé par un crayon comme « le crayon guidant le peuple » lors de la manifestation pour Charlie. 

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Catégorie Collège - travaux individuels

par Anaïs GONDRAN, élève de 3e du collège du Pays de Banon (Banon), 00 Aout 0000

« L’affiche rouge et la cocarde »


Justification du choix de la photographie

J’ai choisi cette photo parce que il y avait un FTP MOI et nous avons étudié « l’affiche rouge » en histoire des arts, c’était un moyen de rendre hommage au groupe Manouchian.

 

Étapes du projet

Choix de la photo / Construction de la photo avec de la gouache

 

Conditions de réalisation

Un atelier au CDI / Travail sur la photo : craies et gouaches / Photographie / Scan

 

Démarche artistique

Photomontage.



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Catégorie collège - travaux individuels

par Flore MANUEL, élève de 3e du collège du Pays de Banon (Banon), 00 Aout 0000

« Toutes pour une »

Justification du choix de la photographie

J’ai travaillé sur cette photo en groupe et j’ai voulu travaillé seule pour évoquer les droits des femmes au 20ème siècle.

 

Étapes du projet

Présentation du projet / Choix de la photo / Réflexion sur le projet / Mise en place

 

Conditions de réalisation

Recherche sur internet  / Dessin de la ribambelle

 

Démarche artistique

Photo montage, découpage et collage.

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3e prix de la catégorie Collège - travaux individuels

par Jean-Nelson TONY, 00 Aout 0000

« Triangle rouge »

Justification du choix de la photographie

Cette photo était bien construite mais paraissait fouillis.

Il y avait déjà le drapeau tricolore et j’ai pensé mettre une cocarde comme dans une autre photo dans la roue.

 

Étapes du projet

Présentation du projet / Choix de la photo / Choix du matériel

 

Conditions de réalisation

Atelier photomontage

 

Démarche artistique

Appropriation d’une photo - photomontage

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2e prix de la catégorie Collège - travaux individuels

par Marine GOUDARD, élève de 3e du collège Louis-Pasteur (Marseille), 00 Aout 0000

1)   Le choix de la photographie de référence :

La photographie que j’ai choisie est : « Les résistantes défilent le 29 août 1944 sur le Vieux Port ». J’ai choisi cette photo car elle représente les femmes. J’ai ce choix rapidement car elle me plaisait vraiment.

2) Les étapes du projet :

En cours d’histoire nous avons étudié la seconde guerre mondiale. En cours d’art Plastique nous avons fait du photomontage avec Photofiltre à partir de la photo que nous avions pris sur le Vieux Port en costume. Nous avons modifié le cadrage et unifié à la lumière. On a fait une sortie à la Canebière en avril.

3) Les conditions de réalisation de la photographie :

J’ai pris la Photo au Vieux Port. Mes camarades et mes professeurs qui m’ont aidé pour ma photo. Nous avons utilisé des costumes et des accessoires.

4) La démarche artistique :

La Démarche artistique que j’ai utilisé est la transmission, photomontage et le détournement.

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1er prix de la catégorie Collège - travaux individuels

par Juliette LETEMPLE, elève de 3e du collège du Pays de Banon (Banon), 00 Aout 0000

« Défilé des Mariannes de la République »

Justification du choix de la photographie

Choix du défilé des femmes sur le vieux port, parce que c’était des femmes bien identifiées (jupes) défilant d’un seul pas, très dynamiques pour leurs droits, j’ai pensé au tableau étudié en histoire des arts.

 

Étapes du projet

Travail en groupe sur les symboles de la République / Travail en HDA sur la liberté guidant le peuple / Choix de la photo et du matériel.

 

Conditions de réalisation

Recherche de timbres français représentant des Mariannes, photocopies / Collage

 

Démarche artistique

Rendre hommage à un tableau connu de tous, une icône de l’art qui a été parodié.

 

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Collège - travail collectif

par Léane BLANC, Enzo DUVAL, Dylan KROL, élèves de 3e du collège JMG Itard (Oraison), 00 Aout 0000

La photographie « l’équipage du Sherman Vaucouleurs lors de la libération de Marseille » a été notre point de départ pour travailler.

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Collège - travail collectif

par Shania BASTIDE, Aurélien BERNARD, Christophe SIMON, élèves de 3e du collège JMG Itard (Oraison), 00 Aout 0000

La photographie originale que nous avons sélectionnée est celle « des FFI lors de la libération de Marseille, août 1944 ». Nous avons choisi cette image parce que nous voulions représenter l’égalité et la liberté d’expression.

Avec cette photo, nous voulons montrer le combat que ces hommes ont mené avec courage et force. Notre interprétation a été réalisée sur le parking du collège car nous voulions reprendre l’idée du véhicule qui transporte certes des personnes mais aussi des idées.

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Collège - travail collectif

par Guillaume CARRÉ, Anthony LEVIER, élèves de 3e du collège JMG Itard (Oraison), 00 Aout 0000

« Lueur d’espoir »

Sur la photo d’origine que nous avons sélectionnée, on peut voir un combattant en train d’armer un canon. Les bâtiments et la ruelle forment un entonnoir, la trajectoire de celui-ci vise le bout de cette rue. Sur le montage réalisé, nous pouvons voir sur la photo une percée noire, un canon et un personnage de « Lego ».

 

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Collège - travail collectif

par Diane GUERQUIN, Chloé VIDRIL, Elisa VIGNERON, élèves de 3e du collège JMG Itard (Oraison), 00 Aout 0000

« Peace »

Sur la photo originale, nous pouvons voir une scène de guerre, « les tirailleurs algériens lors de la prise de Notre Dame de la Garde ».

La scène est assez dure, des soldats armés sont cachés à même le sol et ont l’air d’attendre l’ennemi et de protéger les civils. 

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Collège - travail collectif

par Maxime DROUET, Jean-François LOPRESTI, Baptiste RECART, élèves de 3e du collège JMG Itard (Oraison), 00 Aout 0000

« La guerre n’est pas un jeu »

Nous avons voulu travailler autour de cette photo « résistants au croisement de la rue Paradis et de la rue Docteur Escat lors de la libération de Marseille en 1944 » parce que cette image nous a sensibilisé sur le fait que certains ont l’impression que la guerre n’est qu'un jeu. Avec les jeux virtuels, beaucoup croient que tout est amusement, alors nous avons composé cette image en mettant au premier plan deux adolescents qui tiennent des armes, en plastique, de plus ils sont allongés sur la table de pingpong pour insister sur la notion de jeux.

 

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Collège - travail collectif

par Catherine CRETEL, Alexandra FRANCONE, et Manon RONDEAU, élèves de 3e du collège JMG Itard (Oraison), 00 Aout 0000

« La Victoire »

Le signe « V » représenté par les élèves symbolise le signe de la victoire.

Nous avons voulu composer l’image comme celle qui nous était proposée avec beaucoup d’élèves du collège pour montrer qu’à présent nous sommes libres de vivre en harmonie grâce à toutes ces personnes qui se sont battues pour nous. D’ailleurs le village d’Oraison est le seul village de France dans lequel tous les noms de rue portent le nom de combattants de la première ou seconde guerre mondiale, ce sont nos grands-parents, nos arrières grands-parents à qui nous rendons hommage.

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Collège - travail collectif

par Manon AGOSTINI, Jade IACONO, élèves de 3e du collège JMG Itard (Oraison), 00 Aout 0000

« La tête haute »

Nous avons choisi dans les documents « Les résistantes défilent le 29 août 1944 sur le Vieux Port de Marseille » cette image nous a touché, les femmes sont fières, heureuses, la tête haute. Elles sont l’image de la liberté et leur pas décidé montre que leur combat va de l’avant. Elles affrontent l’Avenir avec courage et conviction.

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Collège - travail collectif

par Thomas BERTIN, Tristan DOYEN, Rémi ROSSET et Manuel UTRERA, élèves de 3e du collège JMG Itard (Oraison), 00 Aout 0000

« Libération »

Cette image représente la guerre lors de la libération de Marseille le 29 août 1944. Nous avons voulu représenter cette œuvre de manière pacifique tout en montrant que le crayon, source de liberté d’expression, est bien plus fort que toutes catégories d’armes de l’arme blanche à l’arme à feu.

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Collège - travail collectif

par Océane BERENGER, Victoria GINEFRI, Elodie FAYARD, élèves de 3e du collège JMG Itard (Oraison), 00 Aout 0000

« Défiler, lutter »

Sur la photo d’origine, on voit des hommes en uniforme défilant dans la rue avec des armes pointées vers le haut. Sur la reconstitution de la photo, on a voulu représenter l’image de départ pour défendre la cause de lutte contre le sida, en apportant tous un tee-shirt ou un accessoire rouge (en rapport aux uniformes) qui montre à la fois la passion, la détermination, le sang, la vie…

 

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Collège - travail collectif

par Wyssem BAZIZ, Mallorie HOHL, Cécilia VERGNAUD, Anissa BRINI, Mélissa ELAMRI, Yasmine KOURI, Malika ISSILAMOU, élèves de 3e du collège Stéphane-Mallarmé (Marseille), 00 Aout 0000

« Fille de dos réfléchissant le passé sur le Vieux Port »

Les femmes de la Libération, défilant le 29 août 1944 sur le Vieux Port à Marseille : le choix de cette photographie a été une évidence pour nous. Elle met en scène des icônes de la Résistance, alignées, résolues et heureuses en ce jour de fête. Ces femmes incarnent un grand combat et nous voulions leur rendre hommage. Elles portent en elles la victoire et l’expriment à travers leur visage fier. Elles symbolisent aussi la liberté. Nous pourrions même dire qu’elles représentent des Mariannes. Oui, car elles sont bien les reflets de la liberté, de l’égalité et de la République qui va se mettre sur pieds dès la Libération. Ces femmes sont des modèles, non seulement parce qu’elles personnifient des valeurs fortes, mais aussi parce qu’elles ont gagné un combat de longue date au-delà de la Résistance, il y a aussi eu le combat pour l’émancipation et un début de reconnaissance en cette année 1944 : enfin le droit de vote ! 

Le rôle de ces femmes de l’ombre, en pleine lumière en ce 29 août, a été très important. On sait qu’elles ont beaucoup œuvré pour la Libération. Alors que Marseille était occupée depuis novembre 1942 par les allemands, ces résistantes participaient à des opérations clandestines afin de lutter contre l’Occupant. Comment ne pas citer le nom de Lucie Aubrac ? figure oh combien remarquable de la Résistance, au sein du mouvement Libération-Sud. Ces femmes ont bravé tous les dangers, au risque de se faire arrêter, torturer. Et rien ne paraît de ces souffrances sur la photographie de leur défilé. C’est ça la « magie » de la Libération : c’est le temps de la fête, pas de la tristesse. Comment donc oublier ces icônes ? Comment ne pas leur témoigner notre respect ? Ces figures combattantes, héroïques font prendre tout son sens au terme d’icône, celui-là même que nous retrouvons dans l’intitulé de votre concours.

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Collège - travail collectif

par Mélanie PAILLET, Eva POULAIN, élèves de 3e du collège Louis-Pasteur (Marseille), 00 Aout 0000

Notre photographie est « combats de rue aux abord de la préfecture ». Nous avons choisis cette image car elle nous plaisait et nous avions de suite su comment la retravailler. C’était un choix rapide qui s’est fait à l’unanimité.
Pour pouvoir faire la photo nous avons fait une sortie à la Canebière le jeudi 9 avril. Des camarades de classe nous ont aidé. Nous avions aussi apporté des costumes tels que des habits kakis, une veste militaire, une serviette…
Nous sommes allés dans la même rue et nous avons tenté de reproduire le même angle de vue même si les rues ont changé depuis cette époque. La statue est présente, mais cachée par des échafaudages.

Pour travailler la photo, en cour d’art plastique, nous avons utilisé Photofiltre. Nous avons fait un photomontage : nous avons rajouté des gommages, rajouter des images comme les panneaux de soldes, le mannequin. Nous avons également fait des contrastes de lumières.

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Collège - travail collectif

par Lara DAVID, Axel MEYNARD, Amandine NEGRO, élèves de 3e du collège Louis-Pasteur (Marseille), 00 Aout 0000

1) Le choix de la photographie de référence :

On a choisi la photographie du défilé. On a choisit cette photo parce qu’elle montre la solidarité féminine. Ce choix s’est fait rapidement parce que nous étions tous d’accord sur le choix de la photo (elle nous plaisait).

2) Les étapes du projet :

On a réfléchit sur quelle photo nous allions travailler. Nous voulions nous déguiser avec des vêtements de sport, de foot Nous avons préparé des chaussures, des tee-shirts et des shorts de sport ; on s’est déguisé sur le Vieux port avant de prendre la photo.

3) Les conditions de réalisation de la photographie :

On a pris la photo au vieux port. On a retravaillé sur le logiciel Photofiltre. En rajoutant des éléments et des filtres. Mes professeurs et mes camarades nous on aidés en nous donnant quelques conseils.

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Collège - travail collectif

par Joffrey BACCI, Sarah CHEMLA, Marion DI MEO, Lucas NAVARRO, Fiona PRIEUX, Emilie SUZZONI, Amelle-Rose YOUSFI, élèves de 3e du collège Louis-Pasteur (Marseille), 00 Aout 0000

1) Le choix de la photographie de référence :

La photographie que nous avons choisie est le défilé de libération sur le Vieux Port. On choisi cette photo parce qu'elle représente la fierté des personnes après la guerre. Ce choix a été très rapide.

2) Les étapes du projet :

En histoire nous avons parlé de la seconde guerre mondiale et de la Libération de la France. En Art Plastique nous avons fait du photomontage sur Photofiltre. Nous avons fait aussi une sortie, à la Canebière en avril pendant l’après-midi. Nous avons retravaillé la photographie sur Photofiltre et nous nous sommes aussi déguisés pour prendre les photos pendant l’après-midi.

3) Les conditions de réalisation de la photographie :

Nous avons pris la photo au Vieux Port. Nos camarades et nos professeurs nous ont aidés, nous avons utilisé des chapeaux, un drapeau et des costumes.

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Collège - travail collectif

par Sandra CHETTAB, Estelle MAHEU, Prudence TALLA, élèves de 3e du collège Louis-Pasteur (Marseille), 00 Aout 0000

1)   Le choix de la photographie de référence :

Comme la photographie de référence « le baiser de la rue de la République le jour de la Libération d’Avignon. »

Nous l’avons choisi car le fait de voir un couple au milieu de toute la foule, nous avait fait penser à un mariage. Au début nous avons hésité entre plein de photographies puis nous avons décidé de la choisir car nous avions eu plus d’idées pour celle-ci.

 

2)   Les étapes du projet :

Au cours d’histoire, nous avons vu différentes photographies pour changer au temps moderne, pour participer à un concours. Au cours d’arts plastiques, nous avons choisi la photographie que nous devions changer, on a réfléchi au matériel que nous devions apporter. Pour prendre une photo des temps modernes nous sommes allés au vieux port le 9 avril 2015. Pour prendre la photo, nous avons pris deux personnes de la classe pour faire le couple puis le reste de la classe étaient de dos pour faire la foule.

 

3)   Les conditions de réalisation de la photographie :

Nous avons pris la photographie au vieux port de Marseille. Nous avons eu l’aide des élèves de la classe et des professeurs. Nous étions vêtus de vêtements « chics ».

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Collège - travail collectif

par Océane BRION, Sarah BOUVENE, Juliette D'ANIELLO, élèves de 3e du collège Louis-Pasteur (Marseille), 00 Aout 0000

La photo que nous avons choisi est celle des combats dans la rue Paradis.

On a trouvé cette photo intéressante à cause des postures des personnages qui nous ont inspiré.

On a fait cette sortie il y a quelques semaine dans la rue Paradis ; les poses était plutôt simples et n’ont pas duré longtemps seulement quelques minutes à peine… On a intégré notre personnage moderne sur la photo ancienne. Et on a effacé certains aspects de la rue comme s’ils avaient étés nettoyés.

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Collège - travail collectif

par Amel BENZAID, Samantha GEOFFROY, Rachel LAGGIARD, élèves de 3e du collège Louis-Pasteur (Marseille), 00 Aout 0000

On a choisi cette photo car elle nous plaisait, la disposition des personnages, le paysage, et en gros la composition.

Ce choix n’a pas été facile car il y avait beaucoup de photos intéressantes en rapport avec Marseille, et nous avions beaucoup d’idées.

Nous avons récolté nos différentes idées en art plastique. En histoire nous avons commenté les circonstances des photos et parlé de leur époque, du contexte historique ou géographique. Nous avons fait cette sortie avec notre classe et nos professeurs d’histoire et d’arts plastiques, nous sommes allés devant la préfecture, dans la rue St Féréol jusqu’au Vieux Port et sur la Canebière. Dans la ville nous avons essayé de retrouver les angles de vues des anciennes photographies. Madame Henepin, notre professeur d’art plastique nous a pris en photo.

En classe grâce au logiciel Photofiltre 7 nous avons pu rajouter des éléments et modifier les couleurs. Nous avions des accessoires ! Un short, deux jupes blanches et ensuite rajouté une raquette et deux balles de tennis. Nous avons réussi à faire ça sans aides particulières. Nous avons utilisé un logiciel de photomontage (filtre, découpage…)

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Collège - travail collectif

par Milo LAFEBER, Manoa PEROT, Gabriel PAUL, élèves de 3e au collège du Pays de Banon (Banon), 00 Aout 0000

« Libérateurs »


Justification du choix de la photographie

Nous avons choisi cette photo qui évoque la libération de notre département (Digne), plus proche de nous.

Étapes du projet

Choix de la photocopie / Choix des outils

Nous avions plusieurs possibilités en atelier, nous avons choisi des jouets et du carton pour reproduire la scène.

Conditions de réalisation

En atelier, nous avons construit le décor, placé les objets et personnages et photographié plusieurs fois pour trouver ce qui nous convenait.

Démarche artistique

Mise en situation de la scène avec des jouets sans visages qui représentent tous les libérateurs anonymes.

Les petits soldats de plastique sont assez mal finis, destinés aux jeux de guerre des enfants.

Photographie.

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Collège - travail collectif

par Juliette LETEMPLE et Flore MANUEL, élèves de 3e du collège du Pays de Banon (Banon), 00 Aout 0000

« Toutes pour Charlie : la liberté, on l’a toujours voulue »


Justification du choix de la photographie

Une photo montrant uniquement des femmes qui défilent pour évoquer le droit des femmes.

Étapes du projet

Choix de la photographie initiale / Volonté de montrer la multitude / Photocopies / Collage / Photographie / Rédaction

Conditions de réalisation

En atelier au CDI

Démarche artistique

Notre photo montre des femmes défilant pour la liberté d’expression ;

En multipliant la même scène, on montre qu’elles représentent l’ensemble des femmes pas des individus isolés.

Les messages dans différentes langues, le message est universel. 

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Collège - travail collectif

par Léo BOURIOT et Milo LAFEBER, élèves de 3e du collège du Pays de Banon (Banon), 00 Aout 0000

« Des jouets et des hommes »


Justification du choix de la photographie

Choix d’une photo sur la libération de Marseille. Nous avons travaillé avec le professeur sur la signalisation dans les photos.

Étapes du projet

Présentation du projet / Choix de la photo / Choix du traitement / Mise en place / Photo 

Conditions de réalisation

Réalisation du contexte en groupe

Démarche artistique

Choix de reproduire la photo avec des objets.

Choix des jouets en plastique : soldats et véhicules de la deuxième guerre mondiale.

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Collège - travail collectif

par Manoa PEROT et Gabriel PAUL, élèves de 3e du collège du Pays de Banon (Banon), 00 Aout 0000

« Goliath »

Justification du choix de la photographie

Atelier avec des jouets de guerre

Étapes du projet

Présentation du projet / Choix de la photo

Conditions de réalisation

Photo d’un jouet en plastique qui reprend l’idée de la photo

Démarche artistique

Photo parodique

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3e prix de la catégorie Collège - travail collectif

par Hugo BASCUNANA, Lucille BENZA, Liam GIABICONI, Mélanie PEREZ, Cléa VAREILLE , élèves de 3e au collège Les Amandeirts (Châteauneuf-les-Martigue), 00 Aout 0000

Le choix de la photo

Au mois de novembre, notre professeur d’Histoire Géographie, Mme Romanet nous a présenté le concours photos sur la Libération et nous a proposé d’y participer sur la base du volontariat. Toute notre classe de 304 étant intéressée, il fallu choisir les 5 élèves les plus motivés qui piloteraient le projet : 3 filles (Lucille, Mélanie et Cléa) et 2 garçons (Hugo et Liam).

Dès le départ, nous voulions une représentation de groupe, qui permettrait à tous nos camarades de participer car nous sommes une classe très soudée. Au cours d’un vote avec la classe entière début janvier, nous avons décidé de reproduire la photo N° 27 montrant une scène de liesse dans la rue St-Savournin à Marseille, le 23 août 1944. C’est un moment de joie et de fête que nous avions envie de valoriser et de partager nous aussi, comme au moment de la Libération !

A la rentrée des vacances de noël, après les attentats horribles de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher, la classe a confirmé à notre enseignante son envie de garder cette photo. C’est un moment célébrant le retour à la joie de la population après de terribles moments. Nous avions encore plus envie de défendre notre liberté d’expression.

Les différentes étapes du projet 

Par la suite, le groupe des élèves volontaires a décidé d’organiser un repérage des lieux pour savoir où prendre la photo. Un mercredi après-midi, le 11 février, nous sommes allés dans le centre ville de Châteauneuf-les-Martigues, accompagnés de notre professeur. Après une bonne heure de marche, nous avons décidé de l’endroit, une petite rue du centre. Le panneau de la boulangerie rappelait celui de la photo de 1944 et il y avait des pavés par terre.

Pendant cette après-midi nous avons choisi le thème pour organiser notre photo et nous avons réfléchi comment les mettre en valeur avec des accessoires : la paix en Europe, la Liberté, l’Egalité filles-garçons. Le lendemain, nous proposions ces thèmes à la classe. L’idée défendue par notre photo fut choisie très vite, à l’unanimité : la liberté, sous toutes ses formes !

Ensuite, nous avons discuté de comment la représenter de la meilleure manière qu’il soit. Nous décidâmes de montrer le plus possibles de différences, en valorisant la liberté de les afficher et de les mélanger : les religions, le physique, le sexe, le handicap, l’homosexualité… Et aussi de montrer notre liberté de travailler dans ce que l’on veut, de voyager, de lire, de s’exprimer, de faire du sport, de la musique, de passer des bons moments ensemble.

 Début mars, à la rentée des vacances d’hiver, chacun a alors marqué sur une feuille la liberté qu’il voulait défendre avec son « déguisement » et ses accessoires. Mme Romanet nous a donné aussi les autorisations nécessaires pour le droit à l’image ainsi qu’une fiche pour se donner rendez-vous en dehors des heures scolaires, avec le matériel à amener (vélo, enfant, casque…). Pour l’appareil photo, personne : alors on prendra celui de la professeure.

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2e prix de la catégorie Collège - travail collectif

par Illona ADANEL, Liv BOURNERIAS, Romane BONNARDEZ, Caroline SOW, Julien BATISSE , élèves de 3e du collège Les Giraudes (l'Argentière-la-Bessé), 00 Aout 0000

1 Choix de la photographie :

Nous avons eu une première réunion début mars pour déterminer le choix de la photographie. Pour ce faire nous avons présenté le catalogue des photos aux divers participants. Nous avons tout d’abord été frappés par le fait que de nombreuses photos évoquaient la libération de Marseille et d’Avignon. Puis nous avons été attirés par une photo montrant Gap, ce qui nous a agréablement surpris. La photo n°1 représentant des femmes nous a plu car elles défilaient presqu’en ligne comme une armée, des résistantes pour lesquelles nous avons beaucoup de respect. Cependant, l’année dernière nous avions choisi de représenter une photo symbolisant le travail des femmes pendant la guerre de 14-18 alors nous avons pris une autre orientation. La photo n°21 nous est apparue comme étant une évidence tant elle montrait la joie de vivre, les retrouvailles des êtres aimés ou simplement le soulagement manifesté après des années d’occupation et la reconnaissance envers les libérateurs. En outre, elle nous parut réalisable localement. Donc, c’est sur cette dernière que fut arrêté notre choix.

2 Les différentes étapes du projet :

Ce qui nous a paru évident en premier fut de trouver un véhicule d’époque pouvant être associé à celui de la photo. Nous étions conscients que ce ne serait pas facile mais sans nous décourager nous avons commencé à nous renseigner auprès de diverses associations historiques ainsi auprès de fondations qui ont pour valeur le devoir de mémoire. C’est ainsi que le Président du Souvenir Français du comité de l’Argentière la Bessée nous communiqua les coordonnées d’une personne propriétaire d’une Jeep Authentique ayant fait le débarquement de Normandie. Enfin, nous avons contacté cette personne en vain car elle avait vendu la Jeep à un monsieur de Briançon. Aussitôt nous avons contacté cette personne qui nous assurait que la Jeep était en sa possession. Nous étions ravis car nous avions notre Jeep. Nous sommes ensuite mis en quête de trouver des vêtements féminins et masculins su style des années 40, grâce à nos familles nous avons pu nous pourvoir en vêtements. Puis il nous paru évident que, Julien, qui jouerait le rôle du libérateur, devait porter un uniforme pour évoquer la résistance et rendre hommage à l’armée française. Enfin, comme nous voulions être crédibles, nous avons recherché des coiffures et des chaussures du même style. Il nous fallait enfin décider d’une date de sortie et attendre les beaux jours car dans les Alpes nous avons eu, cet hiver, très peu de soleil. D’autre part l’hiver, la nuit arrive vite et chez nous le soleil se couche tôt car il n’y a pas d’horizon, nous sommes entouré de montagnes. Il a fallu attendre le changement d’horaire du printemps début avril pour avoir une belle luminosité. Par la suite nous avons contacté Christophe Blanc, le propriétaire de la Jeep pour déterminer une date pour la prise de photo. Nous étions dans l’obligation de compter sur lui car nous avait-il dit, il ne souhaitait pas que quelqu’un d’autre que lui conduise sa Jeep. En effet, cette Jeep américaine est arrivée par bateau en France sur les plages de Normandie pour le débarquement et tout est d’origine. Il nous a également montré la trace d’une balle allemande dans la calandre.

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1er prix de la catégorie Collège - travail collectif

par Wyssem BAZIZ, Mallorie HOHL, Cécilia VERGNAUD, Anissa BRINI, Mélissa ELAMRI, Yasmine KOURI, Malika ISSILAMOU, élèves de 3e du collège Stéphane-Mallarmé (Marseille), 12 Juin 2015

« Reflets de femmes d’hier et d’aujourd’hui sur le Vieux Port »

C’est un défilé symbolique, un 29 août 1944, quelque part à Marseille.

La photographie retenue est celle qui représente un défilé de résistantes sur le Vieux Port de Marseille. Elle nous plaît, parce que ce sont des femmes déterminées. Nous en distinguons six, au premier rang. Six comme nous, comme notre groupe de filles. Elles sont victorieuses. Elles défilent pour célébrer leur participation à la guerre et leur contribution à la victoire. Elles sont libres, elles ne se cachent plus. Elles s’exposent en tant que résistantes.

Ces femmes qui défilent sont des icônes. Pas des icônes de la mode, non, car on sait les restrictions qu’elles ont connu à ce sujet. Mais ce sont des icônes en tant qu’exemples à suivre, de modèles, de symboles. Elles représentent le combat féministe. Elles viennent de gagner le droit de vote, elles sont libérées de leur mari, elles sont émancipées.

Leur rôle dans la résistance a été déterminant. Ici, à Marseille notamment. Marseille était occupée depuis novembre 1942 par les allemands.

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, Marseille a subi beaucoup de bombardements, surtout dans les quartiers du Vieux Port, lieu de ce défilé du 29 août 1944. Cependant, le cadre de la photographie occulte les traces de ces bombardements, invisibles sur la photo. Le temps n’est pas encore à la reconstruction, le temps est à la liesse et à la fierté victorieuse…

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