Concours photographique Reflets d'Icônes, 2014-2015

3e prix de la catégorie Lycée - travail collectif

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Nous souhaitons tout d’abord faire un petit rappel des faits sur la libération de Marseille avant de rentrer dans le sujet qui nous concerne.


Le 15 août 1944 a lieu le débarquement en Provence. À cette occasion, l’occupant fait sauter les installations portuaires : plus de 200 navires sont coulés et le célèbre pont transbordeur de Marseille détruit. Le 19 août 1944, le général de Lattre de Tassigny reçoit l’ordre du général Patch, commandant la 7e armée américaine, de prendre Toulon et Marseille. Deux groupements sont constitués afin d’attaquer les deux ports simultanément.


Les FFI de Marseille (et parmi eux Gaston Defferre, qui deviendra plus tard le maire de Marseille) préparent la libération de la ville. Le lundi 21 août, ils lancent l’insurrection accompagnée d’un mot d’ordre de grève générale. Mais mal armés et peu nombreux, leur position est critique jusqu’à l’arrivée des tirailleurs algériens de la 3e division d’infanterie algérienne (3e DIA) du général de Monsabert et les goumiers marocain du général Guillaume appuyés par le Combat Command 1 (CC1) de la 1re division blindée (1re DB) qui pénètrent dans Marseille le mercredi 23 août. Les combats avec l’armée allemande se poursuivront plusieurs jours, jusqu’à la capitulation du général Schaeffer le 28 août. Le 29 août, le général de Lattre assiste au défilé de l’armée d’Afrique sur la Canebière.



Nous avons choisi la photographie numéro 8, "Des FFI lors de la libération de Marseille en août 1944" car elle représente le combat acharné des hommes pour la liberté pour tous.



Auteur
Joris ALBIN, Mikaël BECHAREF, HARUTYUNYAN Norik, PLAITANO Mickaël, élèves de 2de technique au lycée professionnel Léonard-de-Vinci (Marseille)
Légende

La photo est prise de face, en plan resserré, où les quatre personnages prennent la majeure partie du cadre de l’image. L’absence de décor permet d’autant plus de mettre ces hommes en position de héros de la résistance. Le point de vue du photographe est face aux résistants. On a l’impression que cette image est prise en contre plongée car les personnages sont montrés de tête en pied certainement parce qu’ils sont assis sur le capot de la voiture.


On aime l’idée de la victoire que représentent ces hommes et aussi la fierté qu’ils dégagent en se montrant dans une situation valorisante, pour dire qu’ils sont les meilleurs, les vainqueurs. Cette idée de victoire apparaît sur leur visage dans leur attitude, ils bombent leur torse, sont souriants et décontractés alors qu’ile sont en pleine guerre. Ils sont bien bien habillés comme s’ils posaient pour une photo publicitaire, en chemise propres et soignées tout comme leurs coiffures gominées, ce qui est surprenant pour des hommes censés avoir combattu. Pourtant un détail me saute aux yeux, notez que leur manche sont retroussées comme pour montre qu’ils sont sont toujours prêts à se battre contre les assaillants s’il le fallait.


Ils tiennent dans leurs mains des symboles de la France comme le drapeau Français, ainsi que des armes, symbole de la guerre, pour montrer tous les efforts qu’ils ont faits pour en arriver à la Libération de Marseille. Pouvoir remonter en l’air le drapeau de la France qui était par terre il y a quelques temps, ceci montre leur patriotisme et la fierté qu’ils dégagent pour la France. Les armes représentent leurs forces et la résistance, s’il n’y avait pas la date et l’idée de la résistance on aurait pensé que ces hommes sont des malfaiteurs car ils dégagent beaucoup de virilité. 


La voiture choisie pour la photo sera une BMW rouge décapotable des années 80 aimablement prêtée par M. et madame SAUNIER, proviseur adjointe de notre lycée. 


Norik est au volant de la voiture portant dans sa main une affiche de Charlie hebdo « la presse va bien elle excite les cons ». Ainsi nous voulons montrer les valeurs qui nous intéressent aujourd’hui. En effet nous avons démarré ce projet au moment de l’attentat de Charlie Hebdo et nous avons donc décidé de parler de la liberté d’expression dans notre réalisation. Mickaël sera debout devant la voiture avec comme sur l’image de la Libération un drapeau français pour montrer notre attachement à la République. Mikaël tient un diplôme dans sa main droite, il est adossé sur l’aile de la voiture le diplôme représente donc la fierté de la réussite à l’école et notre objectif pour réussir dans notre vie professionnelle. Réussite que nous voulons associer à celle que l’on voit sur le visage des Résistants. Mikaël est juste à coté du drapeau européen car nous pensons que s’il n’y a plus la guerre c’est grâce à l’Europe. Joris sur la banquette arrière, tiendra dans ces mains une caricature : « Jamais ils ne gommerons notre liberté d’expression » ; pour une nouvelle fois souligner la force de la liberté dans notre pays.


La photo doit être en couleur nous devrons être habillés normalement comme dans la vie de tout les jours avec des coupes bien coiffées.


Nous avons déposé des armes par terre pour dire qu’aujourd’hui la guerre est finie, que l’on na pas besoin d’armes car les peuples d’Europe sont réunis et en paix comme le montre la présence du drapeau.


Les valeurs que symbolisaient les résistants ne sont pas si différentes que celles que l’on exprime aujourd’hui mais sont très importantes pour notre génération. Puisque nous nous battons aussi pour une vie meilleure pour tous, quelques soit notre couleur de peau, que notre religion ne soit pas un obstacle à notre bonheur de vivre ensemble. Nous avons donc aussi des causes à défendre, comme les Résistants et la photographie que nous avons choisie.


 


Nous remercions spécialement M. et Madame SAUNIER pour nous avoir aimablement prêté la voiture, M. JULIA pour avoir pris les photos et M. AZZOPARDI pour l’écriture du texte et pour avoir proposé le projet photo.