Lycée Saint-Erembert 2016 (année 2015-2016)

Gare d'Achères

- 12 Mai 2016

La gare de triage d'Achères à connu un passé difficile surtout durant la seconde guerre mondiale avec un grand nombre d'attaques terroristes de la part des résistants Français mais aussi de la part des troupes Allemandes.



Auteur
Alexandre Ravel et Kévin Heroui, éléves de 1ere ES2 à St-Erembert
Légende

La gare de triage se situe au nord-ouest de Saint Germain en Laye à la lisière de la foret. Elle est à proximité de grands axes routiers.
Le triage d'Achères connaît pendant de nombreuses années une intense activité. Achères possédait une grande gare de triage et était le seul axe ferroviaire desservant la section ouest de la France, en particulier la Normandie. C’est pourquoi elle fut la cible de nombreux bombardements soit des alliés soit de la part des allemands. Ce type d’infrastructure est un élément clé de la Seconde Guerre Mondiale pour déplacer soit des troupes, du matériel de guerre ou du ravitaillement. En effet, la gare pouvait trier 1 500 wagons en moyenne par jour. D’une part, il fallait pour les résistants attaquer la gare pour affaiblir les Allemands, d’autre part, les Allemands ont fait de même pour ralentir l’avancer des troupes alliées débarqué le 6 juin 1944.


Dans le livre Leçon d’histoire - St Germain en Laye, il est écrit : « La gare d’Achères à subit plusieurs représailles de Mai à Juin 1944, dont le bombardement du 27 Mai 1944 qui fit 2 morts ou encore le bombardement du 11 Juin 1944 qui fit un mort, 5 blessés et 17 maisons détruites. » La gare a eu la chance d’être située loin des zones de combats, ce qui lui a permis d’être épargnée de la destruction contrairement aux villes situées dans le nord de la France comme Caen ou Le Havre. Ce qui nous intéresse ici est la résistance de certains Saint Germanois qui ont fait partie de « Ceux de la libération » dirigé par Marcel Roby. Un des résistants a préparé le terrain et a guidé le bombardement des alliés. Cette action méconnue a servi à bloquer la distribution des armes en route pour le mur de l’Atlantique où tous les bunkers n’étaient pas armés.