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1e prix de la catégorie Lycée - travail collectif


Auteur: Mohammed BELABID, Lucas BERUTTI, Viktor CONTARET, Zakaria MERABET, Richardson SCHAEFFER, élèves de 2de technique du lycée professionnel Léonard-de-Vinci (Marseille)

Analyse de la photographie

La photographie que nous avons décidé d’utiliser est la N°6 : « FFI du quartier du Rouet, place du général Ferrié à Marseille » en août 1944.

Nous avons choisi cette photo car l’action est intéressante, le point de fuite montre qu’ils visent au loin jusqu’au pont au fond du boulevard, là où la perspective va jusqu’à l’endroit où doivent arriver les Allemands. Les arbres sont biens alignées, ce qui renforce cette perspective, la rue est très propre, déserte. Au premier plan il y a cinq hommes dont un jeune garçon et un torse nu, tous armés de fusils. La photo est prise en pleine action, de dos les personnages ne se doutent de rien car ils sont très concentrés dans leur position immobile mais à ce moment là, ils ne se battent pas, ils attendent. Nous aimons bien cette photo parce qu’ils sont tous de dos, tenant à la main une arme pointée vers le pont. Le photographe les prend de dos à hauteur humaine, ils ne sont pas au courant de la photo car ils sont dans le feu de l’action, très concentrés comme si ils attendaient l’ennemi. Le photographe donne l’impression d’être juste derrière eux, donc avec eux dans l’action comme un résistant. Pour nous spectateurs, nous nous sentons aussi dans le feu de l’action comme un résistant. Pour nous spectateurs, nous nous sentons aussi dans le feu de l’action et c’est cela qui nous intéresse dans le choix de cette image.

Il ressort de cette photo une impression de protection créée par la solidarité et l’entre aide des hommes dont on ne voit pas les visages. Les résistants français unis contre l’ennemi en tenue de civil. Elle montre vraiment une immense détermination, tous en position de combat ils visent tous le même objectif. Des résistants ayant mare de cette oppression ils se tiennent face à l’ennemi comme un message qui dit « nous n’avons pas peur », malgré leur faible armement et leur tenue qui ne sont pas militaires. Ils font face à l’ennemi, concentrés sur la route qui donne une perspective floue qui  nous permet de nous poser des questions :

Attendaient-ils les Allemands ? Sont-ils en train de combattre ? D’où viennent ces hommes ? Sont-ils vraiment tous des résistants ?

Le point de vue du photographe offre une vision humaine, comme un combattant rejoignant le combat et ses camarades qui ne se préoccupent pas de lui. Ces hommes se protègent les uns les autres contre l’ennemi qu’importe leurs vêtements, leurs caractères ils se battent tous pour un but : la liberté. Ce qui nous a plu c’est que l’on ne sait pas qui ils sont, et on peut tout imaginer, ils sont amis, voisins ou même ils ne se connaissent pas avant la libération de Marseille mais décident d’y participer.

Ils se trouvent au beau milieu d’une place devant une voiture en piteux état, chacun en position de combat prêt à tirer au moindre ennemi ce qui montre leur détermination même s’ils sont tous habillés en short et en chemise et trois ont un béret sur la tête, un seul homme est en short ce qui peut interpeler le spectateur qui est proche de ces personnages mais qui ne voit pas de scène de combat. Ils ne semblent pas être en pleine action de combat, et ils n’ont pas l’air d’avoir peur. La personne accroupie ressemble plus à un enfant qu’à un adulte mais les autres ne semblent pas être choqués au contraire ils semblent lui faire confiance. Nous nous demandons comment ils peuvent être confiants avec aussi peu de défense, juste cachés derrière une voiture renversée attendant peut-être les chars allemands.

Nous avons choisi cette photographie car elle ne montre pas particulièrement la violence de la guerre, elle montre aussi qu’il y avait des citoyens qui se battaient corps et âmes pour leur patrie. Elle nous montre que des enfants se battaient à cette époque-là ! Les résistants sont armés de simples fusils ils semblent un peu inconscients du danger, ils savent que leur arrière est sécurisé car ils ne regardent que devant eux, vue leur concentration. Il semble que l’ennemi soit proche mais nous spectateurs, nous ne le voyons pas.

Voici donc les raisons pour lesquelles nous avons choisi cette photographie de la Libération de Marseille.

Reconstitution d’une scène de la libération de Marseille :

Notre photo est en noir et blanc, cinq élèves alignés devant la même machine. Pour remplacer la voiture renversé de la photographie, nous avons choisi une énorme machine de notre atelier car nous voulons représenter notre métier à travers cette image.

A droite il y aura Richardson et Merabet qui seront en train de programmer une machine, au centre de l’image Viktor sera en train de placer le brut dans la machine que Mohamed lui a passé. À gauche de la machine il y aura Lucas qui cherche une pièce manquante au sol alors que plusieurs pièces ont été renversées de la caisse à outil ce qui pose problème pour la réalisation de la pièce finale. Comme dans l’image de la Libération le photographe, à hauteur d’hommes, est partie intégrante de l’image réalisée puisqu’il indique la place de la pièce manquante. Tout cela montre une solidarité, une envie d’être ensemble pour que le groupe arrive à l’objectif final. Comme les Résistants lors de la bataille pour libérer Marseille, nous voulions montrer l’unité dans notre travail, l’envie de l’emporter dans la réalisation d’une mission, en l’occurrence ici une pièce de métal usiné.

Nous sommes tous orientés vers la machine pour montrer que nous avons un objectif commun, tous concentrés sur la pièce à usiner, sur la réussite dans notre travail. Car nous sommes une classe de seconde technique d’Usinage, c’est la raison pour laquelle nous voulons vous présenter notre métier en utilisant les références de cette photographie de la libération de Marseille. Comme sur la photographie les élèves seront en civil alors que dans la classe d’atelier nous devons être obligatoirement en tenue de travail avec un bleu de travail et des chaussures de sécurité. Notre métier consiste à fabriquer des pièces en usinant des matériaux bruts pour construire des choses bien plus grandes qui rassemblent d’autres corps de métiers qui sont comme nous, obligés de respecter des contraintes pour aboutir à une réussite comme sur l’image de la Libération. En effet ces Résistants qui ici ne se battent pas, sont tous tournés vers le même objectif : défendre et libérer Marseille ?

Tout d’abord noud remercions M. AZZOPARDI pour nous avoir donné envie de participer au concours et de nous avoir aidé à réaliser le projet Reflets d’Icône, ensuite nous remercions notre professeur principale M. JULIA pour avoir pris et retouché en noir et blanc la photographie comme nous lui avions demandé.

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