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Charles Armand Bardon


Auteur: Younous, Zakaria, Martin. Ecole des Alouettes. Classe des CM2a

Né le 12 septembre 1901 à Paris (Xe arr.), fils d’Auguste Bardon, concierge et d’Eléonore, née Baudet, fleuriste, puis couturière, Charles Bardon vécut 108 rue de Saint-Maur à Paris (Xe arr.) où ses parents étaient concierges. Il exerça les métiers de décolleteur, puis de chef monteur, de chauffeur, de manœuvre...

Né le 12 septembre 1901 à Paris (Xe arr.), fils d’Auguste Bardon, concierge et d’Eléonore, née Baudet, fleuriste, puis couturière, Charles Bardon vécut 108 rue de Saint-Maur à Paris (Xe arr.) où ses parents étaient concierges. Il exerça les métiers de décolleteur, puis de chef monteur, de chauffeur, de manœuvre...
Le 9 avril 1925, il devint gardien de la paix, et fut affecté au commissariat du XIe arr. puis du IVe arr. de Paris. Très bien noté, il fut nommé brigadier des gardiens de la paix le 10 juillet 1934.
Le 19 août 1944, Charles Bardon, membre d’Honneur de la Police, groupement de résistants gaullistes, fut envoyé en tenue civile en reconnaissance place de la Bastille pour repérer les convois allemands se dirigeant vers l’Hôtel de Ville. Il était accompagné de Gaston Chuet. Vers 20 heures 30, des allemands les arrêtèrent aux environs de la Gare de Lyon. Au cours de la fouille, les soldats découvrent leurs cartes de réquisition et leurs pistolets de service. Conduit au fort de Vincennes, des jeunes S.S. Les tabassèrent, et le 20 août ils furent exécuté dans une douve du fort de Vincennes.
Le 29 août vingt-six corps de fusillés furent exhumés dont neuf policiers. L’inhumation de Charles Bardon eut lieu au nouveau cimetière de Vincennes à Fontenay-sous-Bois. Il était considéré par le directeur de la Police Municipale comme « Un très bon serviteur – actif et intelligent –en lequel le responsable du groupement de Résistance de l’arrondissement avait entière confiance.»
Charles Bardon fut nommé brigadier-chef, considéré comme « Victime du devoir », il a été cité à l’Ordre de la Nation (JO du 20 décembre 1944), décoré de la Légion d’Honneur (JO du 3 janvier 1945), et homologué F.F.I.
Son nom figure sur la plaque commémorative du commissariat du (IVe arr.), sur celles de Vincennes, sur la plaque commémorative apposée dans la cour de la préfecture de police à la mémoire des agents tombés pendant les deux guerres mondiales et au Musée de la police 4 rue de la Montagne Sainte-Geneviève à Paris (Ve arr.)

Le site http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article175379

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