Jean, André LEGER



Etat-civil

Né(e) le/en 16 août 1893 à St Michel (16)


Profession en 1940 : secrétaire particulier
Domicile en 1940 : Paris

Résistance

Organisation de Résistance : réseau Uranus

Arrestation et détention

Date d'arrestation : 10/11/1941
Date de jugement : 28/04/1942
Lieu de détention : Fresnes
Fusillé ou exécuté

Date d'exécution : 21/08/1942
Lieu d'exécution : Klingelpütz

Déportation

Date de déportation : 18/05/1942
Lieux : Karlsruhe, Rheinbach, Klingelpütz
Commentaires

Fils de Jean, contremaître, et de Jeanne Barrault, sans profession, Jean est né le 16 août 1893 à Saint-Michel (Charente). Il épouse Yvonne Le Goff à Cannes (Alpes-Maritimes) le 16 avril 1922. La famille s’installe à Paris XVIème, 81 rue Michel-Ange puis 24 rue Parent de Pisan. Veuf, il épouse en secondes noces Marie Fossoret le 8 février 1941 à la mairie du XVIème arrondissement. Décoré de la Croix de Guerre 1914-1918 pour avoir combattu lors de la Première Guerre Mondiale, il reçoit la Légion d’Honneur le 2 février 1929. Mobilisé en septembre 1939 comme capitaine de réserve, il est fait prisonnier puis, malade, est renvoyé dans ses foyers. Il est alors réformé par les autorités militaires. Jean est catholique et royaliste. Il a été le secrétaire particulier de Jacques Bainville, journaliste du mouvement politique Action Française. Mais, lorsque Charles Maurras, dirigeant le l’Action française, salue l’arrivée du maréchal Pétain au pouvoir et qu’il se rallie à sa politique collaborationniste, Jean prend ses distances. Il rejoint la Résistance en intégrant le réseau Uranus. Il remplit des missions de renseignements. Le 10 novembre 1941, suite à une dénonciation, Jean est arrêté à son domicile par la police allemande. Mis au secret à la prison de Fresnes, il comparait devant le tribunal du Gross Paris, rue Boissy d’Anglas dans le VIIIème arrondissement, le 28 avril 1942. Condamné à mort pour « espionnage, action en faveur de l’ennemi », Jean fait appel. Sa peine est commuée en travaux forcés à perpétuité. Le 18 mai 1942, il est déporté à la prison de Karlsruhe, puis à celle de Rheinbach et enfin à Cologne à la prison de Klingelpütz. Il est guillotiné le 21 août suivant avec quatre autres patriotes. Après la guerre, son corps fut transporté à la Nécropole nationale Le Pétant à Montauville (Meurthe-et-Moselle). La mention « Mort pour la France » fut accordé à Jean Léger par le secrétariat des anciens Combattants le 28 novembre 1945.

Auteurs : Manon Picard, Mélody Marciquet, 1ère Bac pro, MFR La Péruse (Charente), Lucas P. Collège Baignes-Sainte-Radegonde (Charente)



Décorations et récompenses

  • Médaille de la Résistance française
Sources et bibliographie utilisées

SHD-Vincennes 16P355497; Arch. DAVCC Caen, B VIII 3 liste S 1744 (notes de Th. Pouty), Livre-Mémorial FMD, Ed. Tirésias, 2004.