Henri MICHAUD



Etat-civil

Né(e) le/en 13 février 1908 à Londigny (16)


Profession en 1940 : Menuisier
Domicile en 1940 : Angoulême

Résistance

Lieux d'action : Angoulême (16)
Organisation de Résistance : Organisation Secrète (OS), Francs-Tireurs-Partisans-Français (FTPF)

Arrestation et détention

Date d'arrestation : 10 décembre 1941
Lieu de détention : Angoulême, Bordeaux, Châlons-sur-Marne, Compiègne
Déportation

Date de déportation : 12/05/1944
Lieux : Buchenwald, Dora, Ellrich, Günzerode, Gardelegen
Date de libération ou de rapatriement : 13/04/1945

Commentaires

Fils de Paul et Julie Laffond. En 1941, il réside 24, rue Saint Antoine à Angoulême et exerce la profession de menuisier. Refusant la défaite, il s’engage, dès 1940 dans la Résistance auprès de l’Organisation Secrète (OS) plus tard Francs-Tireurs-Partisans-Français (FTPF). Il entrepose chez lui des armes et du matériel de propagande antiallemande et il diffuse des tracts subversifs. Il hébergé gratuitement des résistants pourchassés par la gestapo. Suite à la découverte par la police d’un document attestant son appartenance à l’OS et sa liaison avec la direction clandestine nationale, Henri est arrêté par la Gestapo le 10 décembre 1941. Sont impliqués dans la même affaire Marcel Michaud (61169 à Mauthausen) et Gaëtan Meynard (60926 à Mauthausen, mort en déportation). Il est interné à Angoulême et transféré à Bordeaux le 22 décembre 1941. Il est jugé, par la cour spéciale le 3 janvier 1942 et condamné à cinq ans de prison. A une date inconnue, il est dirigé sur la prison de Châlons-sur-Marne puis, le 24 avril 1944, il est envoyé au camp de Compiègne dans l’Oise sous le matricule 33718. C’est de là, qu’avec 2 072 autres prisonniers, il est déporté, le 12 mai 1944 vers Buchenwald où il est enregistré sous le matricule 51237. Trois jours plus tard, il est affecté au Kommando de Dora avec 1368 autres compagnons dont la moitié disparaitra. Puis le 6 juin, avec 300 camarades, il est envoyé à la SS Baubrigade IV à Ellrich puis au camp annexe de Günzerode avant de revenir à Ellrich d’où il est évacué le 4 avril 1945, probablement vers Gardelegen. Il est libéré par les Américains le 13 avril 1945. Il est rapatrié en France le 4 mai 1945 par le centre d’accueil de Longuyon en Meurthe-et-Moselle. En 1955, il est à nouveau menuisier à Angoulême. Il décède le 31 janvier 1967 à Puymoyen en Charente.

Auteurs : Arsicaud Paul, Elena Arnaud Bisensang, Julie Chatellier, Mila Lopez, Anthony Parisot, Valentino Fillon, CM école de Barret (Charente) ; Kilian M., Pamélia R-K, Collège Baignes-Sainte-Radegonde (Charente)



Sources et bibliographie utilisées

SHD Caen 21P 1597 801 ; Livre-Mémorial FMD, Ed. Térésias 2004 ; Laurent Thiery (dir.) Le livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora. Ed. Cherche-Midi 2020 ; https://collections.arolsen-archives.org/en/search/person/6625078?s=Henri,%20Paul%20Michaud&t=222836&p=1