Le 6 juin 1944, quelques heures avant le débarquement des armées alliées en Normandie, la Résistance met à exécution les plans de sabotage des voies ferrées, des routes, des lignes téléphoniques souterraines, des lignes d’alimentation électrique. Un immense travail des réseaux de renseignement a permis la mise au point de ces plans et a contribué à la préparation du débarquement lui-même, par le repérage des défenses côtières allemandes. Cependant, au dernier moment, les Alliés élargissent leurs consignes à tout le territoire français, aussi bien pour les sabotages que pour le déclenchement de la guérilla. Ils veulent retarder l’arrivée de renforts allemands en Normandie en laissant croire que le débarquement principal se prépare peut-être ailleurs. Les Alliés gagnent leur pari et établissent une tête de pont solide en Normandie. L’afflux des renforts allemands est freiné dans les premiers jours à la fois par les hésitations du commandement allemand, les sabotages de la résistance et les bombardements de l’aviation alliée. Cependant, la Résistance se trouve maintenant dangereusement à découvert : partout les volontaires sont montés au maquis par centaines, et des villes ont été libérées par la Résistance sur le pourtour du Massif central et des Alpes.

Le débarquement en Normandie

« Entre les dents de la mort — Les troupes américaines pataugent dans l’eau sous les balles nazies. ». Photo prise vers 08:30 le matin du 6 juin 1944.

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Sabotage au triage ferroviaire d'Ambérieu-en-Bugey

Le 5 juillet 1944, les cheminots d'Ambérieu, de connivence avec les maquisards du camp Verduraz, s'emparent de la cargaison de tabac transportée par un train au niveau de Torcieu puis renvoient les wagons et la locomotive sans chauffeur en marche arrière en direction de l'aiguillage d'Ambérieu où le télescopage provoque cet enchevêtrement de wagons.

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Parachutistes américains et leur trophée de guerre

Le parachutiste américain James Flanagan (2nd Platoon, 1-502nd Parachute Infantry Regiment, 101st Airborne) tient un drapeau nazi capturé lors de l'assaut du village de Ravenoville le 6 juin 1944.

 

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Le maquis du Bourget-en-Huile : les maquisards en manoeuvre

Implanté dans le secteur de La Rochette (Savoie), le maquis du Bourget-en-Huile rassemble les futurs combattants des Forces françaises de l'intérieur (FFI) qui s'entraînent au maniement des armes et au combat.

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