"Le Bataillon Liberté (Grenoble)"

Après l’invasion de la zone Sud par l’armée allemande le 11 novembre 1942 suite au débarquement allié en Afrique du Nord, les régions alpines et la Corse sont occupées par l’armée italienne alliée du Reich. De jeunes juifs s’installent alors à Grenoble, ville qu’ils considèrent comme plus sûre du fait de sa proximité avec la Suisse et d'une occupation italienne qui ne s'accompagne pas des mêmes persécutions contre les Juifs que dans les territoires occupés par des Allemands. C’est au printemps 1943 que le bataillon Liberté apparaît à Grenoble au sein des FTP. De jeunes juifs communistes souvent d’origine étrangère s’engagent dans la lutte armée et mènent des actions de sabotage pour nuire à l’effort de guerre ennemi. Mais en septembre 1943, l’armistice signé par le maréchal Badoglio avec les Alliés renverse la situation. Les troupes allemandes occupent les régions alpines. Les membres du bataillon Liberté multiplient alors leurs actions au péril de leur vie. Il existe une forte porosité entre le bataillon Liberté à Grenoble et la bataillon Carmagnole de Lyon, groupes francs des FTP-MOI qui ont les mêmes objectifs et les mêmes cadres.

Auteur(s) : Hélène Staes

Plan de l'expo

Crédits

Partenaires

Bibliographie