Notice individuelle de F. Belino (Intendance de police de Limoges)
Légende :
Notice individuelle de police de Fernand Belino établie par l'intendance régionale de police de Limoges, vraisemblablement au moment de son internement au camp de Nexon.
Genre : Image
Type : Notice de police
Source : © Archives départementales de l'Isère, 17W88 Droits réservés
Détails techniques :
Formulaire recto-verso, format A4.
Date document : Novembre 1943
Lieu : France - Nouvelle-Aquitaine (Limousin) - Haute-Vienne - Limoges
Analyse média
Le verso de la notice individuelle comprend dans sa partie gauche, la description physique et les empreintes digitales de l'interné. La partie centrale reprend les éléments d'état-civil, le dégré d'instruction, la "situation de fortune", la situation militaire...
La 2e partie du formulaire retrace l'historique pénal du détenu : "Interné par arrêté de M. le Préfet régional de Toulouse en date du 11/11/1943. Libéré de la maison Centrale d'Eysses (Lot-et-garonne) le 16/11/43. Dirigé le même jour sur le CSS de Noé (Haute-Garonne). Amené au camp de Nexon le 24/11/1943 par des inspecteurs du camp de Noé."
Le verso de la notice est intitulé "résumé des renseignements recueillis sur l'intéressé" :
"Arrêté à Paris, 3 avenue du général Laperrine le 15 mars 1940, pour délit communiste (participation de transport de matériel et documents divers communistes). A son arrestation, a été placé à la maison de Santé à Paris. Le 10 juin 1940, a été dirigé sur le camp de Gurs. Conduit ensuite à Périgueux où il a été traduit devant le tribunal militaire de cette ville le 8/11/40 qui l'a condamné à 4 ans de prison et 1.000 francs d'amende pour infraction au décret du 26/9/1939. A bénéficié d'une remise de peine de 4 mois (décret du 1/1/1943). A purgé sa peine (...) à à la maison centrale de Nîmes, c'est-à-dire, du 3/12/40 au 16/10/43. N'est resté à Eysses que du 16/10/43 au 16/11/43.
Déclare n'avoir encouru que la condamnation mentionnée ci-dessus."
Fabrice Bourrée
Contexte historique
Le 16 octobre 1943, Fernand Bélino est transféré à la Maison centrale d’Eysses (Lot-et-Garonne) où il ne reste qu'un mois. Par arrêté d’internement administratif le 11 novembre 1943 signé par le Préfet régional de Toulouse, il est transféré au centre de séjour surveillé de Noé (Haute-Garonne) le 16 novembre 1943 puis à celui de Nexon (Haute-Vienne) le 24 novembre 1943.
Fabrice Bourrée