Plaque rappelant la création du comité de libération de Gentilly (Val-de-Marne)

Légende :

Plaque apposée sur la façade de la mairie de Gentilly.

Genre : Image

Type : Plaque commémorative

Producteur : Claude Richard

Source : © Collection Claude Richard Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Lieu : France - Ile-de-France - Val-de-Marne - Gentilly

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Contexte historique

Déchu de son mandat le 15 février 1940 avec dix-sept autres conseillers communistes de Gentilly, arrêté à Gentilly le 5 octobre 1940, interné administrativement au centre d’Aincourt (Seine-et-Oise, Val-d’Oise), Charles Frérot fut transféré le 4 décembre 1940 à Fontevrault (Maine-et-Loire), puis le 20 janvier 1941 à la Maison centrale de Clairvaux (Aube). Le professeur Claudius Vincent présenta son cas comme intéressant pour la science et réussit à le faire entrer à l’hôpital de la Pitié à Paris, puis à Garches et enfin à Suresnes où il bénéficia de permissions. Selon plusieurs témoignages, il aurait participé à la création d'un groupe de résistance au sein de l'hôpital de la Pitié et était notamment chargé des liaisons avec le Front national à l'extérieur de l'établissement. Il fournit également de précieux renseignements à l'état-major national FFI sur les soldats allemands hospialisés.

À la veille de la Libération, il profita du désordre du moment pour s’éclipser de l'höpital de Suresnes, entrer dans la clandestinité le 10 août et prendre la tête des organisations locales de Résistance avec lesquelles il n’avait cessé d’être en contact. Il put donc participer à la reprise de la mairie de Gentilly le 21 août 1944. Président du Comité local de Libération, Charles Frérot fut nommé maire provisoire de Gentilly et élu maire en avril 1945.


Sources :
Claude Pennetier pour le Maitron-en-ligne
Service historique de la Défense, 16 P 234 831 (dossier individuel de Charles Frérot)