A son arrivée à Lisbonne, Rémi Dreyfus rédige une note sur la radio de la France libre. Le 27 avril 1942, cette note est adressée au Service de l'information à Londres. Dans cette note, il insiste sur la nécessité de différencier les informations destinées à la zone occupée de celles destinées aux auditeurs de la zone libre, les préoccupations des uns et des autres étant fort différentes. 

Formulaire rempli par Rémi Dreyfus à Lisbonne (Portugal) le 18 avril 1942. Il y précise vouloir rejoindre l'Angleterre pour s'engager dans une unité combattante des Forces françaises libres. Durant son périple, Rémi Dreyfus a utilisé la fausse identité de Roland Young en Espagne et de Rémi Lacoste au Portugal.

Lors de son périple à travers l'Espagne, Rémi Dreyfus voyage sous la fausse identité de Roland Young, sujet britannique. 

Acte d'engagement de Rémi Dreyfus dans la France libre signé à Londres le 5 juin 1942

Sous l'appellation de « F » puis de « F2 », l'entrée en action de ce réseau de renseignement franco-polonais est homologuée au 10 juillet 1940. C'est aussi la première organisation de résistance, dotée de ses propres moyens radio, à exercer son activité clandestine sur le sol français.

A Dourdan, le 6 septembre 1940, un papillon frappé d'une croix de Lorraine a été apposé sur un poteau télégraphique, rue Guénée, à proximité de la gare.

Papillons collés sur des panneaux indicateurs le 1er septembre 1940 à Saint-Germain-en-Laye : "Vive l'Angleterre. A bas les Boches", "Vive l'Angleterre. Vive de Gaulle. Espoir, courage, confiance. Ils arrivent" (voir verso)

Le 21 mai 1940, à Savigny-sur-Ardres, Charles de Gaulle, qui n’est pas encore général, lance depuis ce petit village du canton de Fismes dans la Marne, son premier appel radiodiffusé après la bataille de Montcornet dans l’Aisne. Celui-ci ressemble beaucoup à l’Appel du 18 juin.

Pantagruel, feuille d'informations, n°1, octobre 1940

Le premier et unique numéro du Bulletin officiel des Forces françaises libres publie en Une l'affiche "A tous les Français" à côté du texte de l’Appel du 18 juin 1940.