Mediathèque

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Pas de la Ville (1/2)

Autre plaque du Pas de la Ville : le 22 juillet 1944, les Allemands sont au Pas du Fouillet. F. Huet tente de renfocer le dispositif de défense en prélevant la compagnie Villard ("Adrian") du bataillon Ullmann de la forêt des Coulmes, mais ce sera trop tard. Les Allemands avancent le long de l'arête de la falaise à partir du Grand-Veymont. Le Pas est défendu par 18 maquisards commandés par l'aspirant Bechet. Débordée par les crêtes de Pierre Blanche, la section se replie vers l'ouest. Les Allemands s'emparent du Pas de la Ville.

Pas de la Ville : 44° 52´ 51.3´´ N – 5° 31´ 09.52 E.  

Archives ANPCVV
Cahiers des troupes de montagne, numéro 36, mars 2004, pages 28 et 29.

Collection G. Giraud - Tous droits réservés.

Henri Auzias

Né le 9 avril 1912 à Villevieille (Basses-Alpes), agent des PTT à Marseille. Après sa démobilisation en 1940, Auzias milite au sein du parti communiste clandestin. Militant communiste connu, il est arrêté à son domicile marseillais en janvier 1941 et écroué à la prison militaire Saint-Nicolas de Marseille. Condamné par le tribunal militaire de Marseille, le 19 mars 1941, à quatre ans et trois mois de prison, il est transféré le 8 avril suivant à la maison centrale de Nîmes. Le 15 octobre 1943, Auzias est transféré à la centrale d’Eysses où il devient le délégué communiste des détenus politiques aux côtés de Stéphane Fuchs, délégué gaulliste. Il est également l’un des principaux organisateurs de la tentative d’évasion collective du 19 février 1944 qui se solde par un échec. Condamné à mort par la cour martiale réunie à Eysses, il est fusillé le 23 février 1944 en chantant La Marseillaise et en criant « Vive la France ».

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés