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Photographie des noms des chambres d’enfants au préventorium Vladeck

Les noms des chambres du préventorium Vladeck font référence au théoricien bundiste Vladimir Medem (1879-1923), au dirigeant bundiste polonais Beynish Mikhaleyvitsh (1876-1928) ainsi qu’à des bundistes polonais et français assassinés pendant la guerre : Mikhal Klepfish (1913-1943), tué pendant le soulèvement du ghetto de Varsovie, le dirigeant du Bund de Pologne arrêté par les soviétiques Henryk Erlich (1882-1942), qui s’est suicidé dans sa cellule en mai 1942, la bundiste Sonye Novogrodska (1893-1942) assassinée à Treblinka, le jeune bundiste Lusyek Blones tué dans les environs de Varsovie en 1943, et enfin les bundistes de France Ika et Charles Szulc. Parmi les onze chambres du préventorium, trois portent par ailleurs le nom de personnalités non bundistes. Se superpose tout d'abord une mémoire socialiste française par le biais d'une chambre au nom de Léo Lagrange (1900- 1940), sous-secrétaire d'Etat responsable des sports et loisirs sous le Front populaire en France. Sont enfin mentionnés les noms de deux soldats américains, le « Capitaine Dan Sidney, tombé en France au débarquement », ainsi que celui du Dr Berent Soloviov, également tué au combat pendant la Seconde Guerre mondiale. Source : Centre Medem-Arbeter-Ring

Maquis de Seine-et-Oise, août 1944

Maquis de Seine-et-Oise, août 1944 : Albert Bernier, Philippe Viannay, Françoise de Rivière, Hélène Viannay.
Parmi ces quatre jeunes gens, tous membres du mouvement Défense de la France, se trouve son fondateur, Philippe Viannay, le plus jeune des chefs des grands mouvements de Résistance. Encore étudiant, il a créé avec des camarades, en 1941, un journal devenu trois ans plus tard le plus fort tirage de la presse clandestine. Dans la perspective du débarquement, il revendique le passage à la lutte armée. Au printemps 1944, nommé à la tête des FFI du nord de la Seine-et-Oise, il quitte Paris et s’installe au maquis. Grièvement blessé en juillet et hospitalisé, il s’évade et reprend son commandement en août. Hélène Viannay, co-fondatrice du mouvement et épouse de Philippe depuis 1942 avait conservé tout un ensemble de photographies de la période « du maquis de Seine-et-Oise », dont il est bien difficile de savoir aujourd’hui si toutes ont été prises avant la Libération du territoire dans l’esprit d’un « reportage » destiné à la presse clandestine.

Coll. Fondation de la Résistance- photo Défense de la France.

Michel Bernstein, responsable de la « centrale » des faux papiers

Michel Bernstein, responsable de la « centrale » des faux papiers de Défense de la France fit bénéficier de ses productions non seulement les membres du mouvement mais aussi d’autres organisations de Résistance. Après avoir participé à la campagne de France, il fait la rencontre de Monique Rollin qui devient sa compagne. Menacé par les persécutions antisémites et dans la crainte d’une arrestation, il s'installe chez elle rue Mazarine (Paris) à partir de 1941 et pour toute la durée de la guerre. Contactés par Charlotte Nadel, Michel Bernstein et Monique Rollin sont chargés à partir de février 1942 de mettre en place un atelier clandestin de fabrication de faux papiers. Par ailleurs, avec le développement des mouvements de Résistance et l'afflux de réfractaires au STO, l’atelier de Michel Bernstein, situé dans un simple appartement, diversifie la fabrication des faux documents : cartes d’alimentation, d'étudiants, Ausweis, permis de conduire, certificats de travail, de démobilisation, en plus de la fabrication de quelque 12 500 faux tampons administratifs. Un faux timbre « 1,50 fr. Philippe Pétain » sera même imprimé par Défense de la France. Des ateliers du même type que celui de Michel Bernstein se développent à Paris et en province, ateliers pour lesquels il rédige un Manuel du faussaire. Pendant près de deux ans Michel Bersntein vit reclus dans l’appartement de Monique Rollin, ne sortant qu'une dizaine de fois. Au début de juin 1944 Michel Bernstein et Monique Rollin quittent Paris, à la demande de Philippe Viannay, qu'ils rejoignent dans le maquis de Seine-et-Oise Nord. 

Coll. Fondation de la Résistance- photo Défense de la France.