Déclaration du général de Larminat annonçant le ralliement du Tchad à la France libre et appelant le "groupe de colonies de l'AEF" à ne pas se diviser et donc à rallier également le général de Gaulle.

Texte d'un manifeste édité à Léopoldville et diffusé clandestinement à Brazzaville au cours de la période préparatoire au ralliement de cette ville à la France Libre. Par ce document à en-tête du Comité africain de la France libre, daté du 23 août 1940, le colonel de Larminat expose ce qu'est la France libre et qui sont ceux qui choisissent de la rejoindre.

Le 21 mai 1940, à Savigny-sur-Ardres, Charles de Gaulle, qui n’est pas encore général, lance depuis ce petit village du canton de Fismes dans la Marne, son premier appel radiodiffusé après la bataille de Montcornet dans l’Aisne. Celui-ci ressemble beaucoup à l’Appel du 18 juin.

Extrait de Paris aux liens : Témoignages de prêtres, Paris : Le Seuil, 1944

Dans son numéro 3 de novembre 1940, le journal Quand-Même (journal largué par la Royal Air Force) annonce sous l'intitulé "La Résistane des Français libres" la créaion du Conseil de défense de l'Empire.

Au recto : Jacqueline Borgel, Lucie Montet et Charlotte Nadel travaillant à l'atelier de typographie de la rue Jean-Dolent à Paris (à l'arrière plan, on aperçoit les murs de la prison de la Santé).

Au verso : Alain Radiguer et Charlotte Nadel. Photographie prise dans les locaux de la société Radiguer, rue Sainte-Cécile à Paris. La société Radiguer & Cie commercialise les machines et outils nécessaires à l'imprimerie et à la reliure, ainsi que les caractères de la fonderie Caslon.

Pierre Bizos, dit "PFP" ou "Pierre faux papiers", travaillant à la confection de faux papiers pour Défense de la France.

Au recto : fausses cartes d’identité et petit papillon rappelant à ceux qui en étaient destinataires que le mouvement DF leur offrait cette carte. Refusant de monnayer cet acte patriotique, ce papillon invite néanmoins le bénéficiaire à aider le mouvement par « [ses] actes, par [son] argent, qui permettra de faire vivre un autre franc-tireur ».

Au verso : Faux tampon réalisé par l’atelier de DF.

Recto : Certificat donnant droit au port de la médaille des évadés délivré à Londres le 12 juin 1943 au second-maître Louis Lanlo. 
Verso : photographie d'identité de Louis Lanlo (SHD GR 16P 336 671)