Mediathèque

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Résultats : 722 réponses
Carte souvenir adressée à Fernand Belino par ses camarades de gourbi.

Le 16 novembre 1943, Fernand Belino est transféré de la Centrale d’Eysses au camp de Noé (Haute-Garonne). Avant son départ, ses camarades de détention et notamment de gourbi lui adressent une carte signée par tous en « souvenir de [leur] solide amitié ».

Association pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses, DR

Domenec Serveto

Né le 4 août 1904 à Tarassa (Espagne). Chef comptable au camp de Septfonds, condamné à 6 ans de travaux forcés, par le tribunal militaire de Toulouse, le 6 février 1942, pour détention et distribution de tracts d’origine étrangère et activité communiste. Arrive à Eysses le 16 octobre 1943, il y est fusillé le 23 février 1944 suite à la tentative d’évasion collective du 19 février précédant.

Sources : Archives privées Fabien Garrido - droits réservés

Gabriel Pelouze

Né le 8 janvier 1910 à Carcassonne (Aude), employé des PTT, demeurant à Narbonne, il est membre du PC clandestin et de l’état-major départemental des FTP de l’Aude. Plusieurs fois arrêté et évadé, il est finalement condamné le 11 novembre 1941 à 20 ans de travaux forcés par la section spéciale de Montpellier pour activité communiste. Ecroué à la prison de Carcassonne puis à la centrale d’Eysses, il y dirige le commando de choc qui, le 19 février 1944, tente de s’emparer du mirador de la porte Est. Condamné par la cour martiale, il est fusillé le 23 février 1944.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Nos Trois Glorieuses de José de Vallabrègues

Extrait de l’ouvrage de José de Vallabrègues, Nos Trois Glorieuses : Robert Rossi est envoyé de Toulouse à la centrale d’Eysses, où il est regroupé avec des internés administratifs avant d’être acheminé vers Sisteron, d’où il s’évadera
José de Vallabrègues, l'un des internés administratifs, raconte comment Robert Rossi et ses compagnons ont été accueillis par ces internés

Collection Robert Mencherini - Tous droits réservés.

Dessin du pasteur Féral

Le dessin réalisé le lendemain des exécutions, le 24 février 1944, représente la cour d’étendage de la maison centrale d'Eysses avec l’emplacement de la tourelle, du quartier cellulaire, de la buanderie et du mur sur lequel douze planches et douze poteaux attendent les condamnés. Un rang de soldat est aligné devant le mur du quartier cellulaire alors que deux rangées de gardes mobiles (les uns debout, et les autres à genoux) font face aux 12 détenus. Le docteur Guy, l’abbé Bataille et le pasteur Féral se trouvent à côté des gardes mobiles à proximité de la porte de la buanderie.

Collection FNDIRP, droits réservés

Alexandre Marqui

Né le 8 juin 1914 à Lourdes, Alexandre Marqui y est chaudronnier. Réfractaire au STO, il rejoint, en janvier 1943, le groupe FTP de Lourdes puis le maquis de Lesponne près de Bagnères-de-Bigorre. Devenu chef de groupe, il participe à de nombreuses actions. C’est après l’attaque du siège de la Milice de Lourdes qu’il est arrêté le 11 avril 1943. Incarcéré à Tarbes, il est condamné à 10 ans de travaux forcés par le tribunal spécial de Pau, le 24 juillet 1943 pour détention, transport d’armes, explosifs et munitions. Transféré à Eysses le 15 octobre 1943, blessé lors des combats du 19 février 1944, il est fusillé le 23 février.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Jean Vigne

Né le 19 mars 1912 à Boisset Gaujac (Gard), Jean Vigne entre dans la clandestinité début 1942 dans le Gard. Envoyé en Savoie pour organiser des groupes-francs, il est arrêté le 20 octobre 1942 près d’Annemasse puis condamné le 5 mars 1943 à 10 ans de travaux forcés par la section spéciale de Chambéry pour activité communiste. Transféré à la prison de Grenoble, il est finalement envoyé à Eysses le 15 octobre 1943 où il est nommé délégué communiste du préau 3. Le 23 février 1944, il est fusillé pour sa participation active à la tentative d’évasion collective du 19 février.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Trousse d’Alfred Rodriguez.

Alfred Rodriguez, né le 14 septembre 1921 à Ventabren (Bouches du Rhône), cultivateur à Arles, rejoint le Front national en juin 1942 et participe à de nombreuses activités résistantes : propagande, distribution de tracts, récupération d’armes et habillements pour le maquis, recrutement de jeunes ne voulant pas partir pour le STO… Arrêté en 1943 sur dénonciation par la police de Vichy, incarcéré au fort Vauban à Alès, puis transféré à Nîmes où il passe en jugement devant la section spéciale de la cour d’appel. Condamné à deux ans de prison, il arrive à Eysses le 16 octobre 1943. Rodriguez est déporté à Dachau puis à Allach d’où il sera libéré le 30 avril 1945

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses, dépôt MRN, fonds Eysses - droits réservés. 

Jaime Sero

Né le 10 janvier 1920 à Lérida (Espagne), militant des Jeunesses Libertaires, Jaime SERO BERNAT intègre le corps des Carabiniers durant la Guerre d’Espagne. Réfugié en Normandie, il adhère au PSUC en octobre 1942. Après la rafle du 30 novembre 1942 qui décapite la direction espagnole de la Zone Occupée, Jaime SERO s’installe à Paris où il réorganise des groupes espagnols et sert d’instructeur militaire à des résistants français. Arrêté le 8 avril 1943, il est condamné le 10 juillet 1943 par la section spéciale de la cour d’appel de Paris à 2 ans de prison. Incarcéré à la Santé puis à Eysses, il est blessé lors des combats du 19 février. Sa blessure le désigne pour être fusillé le 23 février. Il a été officiellement reconnu « Mort pour la France » fin 2010.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés

Emile Félicien Sarvisse

Né le 9 juin 1922 à Ouveillan (Aude), il participe à partir de 1941 aux activités du parti communiste clandestin. Arrêté, interné à St Sulpice la Pointe (Tarn), il en est libéré. En juin 1943, il entre dans la clandestinité et rejoint les FTP. Arrêté le 23 juin 1943 après l’attaque du bureau de ravitaillement de Montpellier, il est condamné à 10 ans de travaux forcés par le tribunal spécial de Montpellier, le 2 décembre 1943 pour vols qualifiés, infraction au STO, détention d’armes, activité communiste, et falsification de carte d’identité. Dans sa cellule de la prison de Montpellier, il côtoie notamment. Georges Charpak. Transféré à Eysses le 23 juin 1943, il est aux premières lignes lors des combats du 19 février 1944, en s’attaquant notamment au mirador des cuisines. Blessé au bras par une balle de fusil-mitrailleur, condamné par la cour martiale, il est fusillé le 23 février 1944.

Sources : Association nationale pour la mémoire des résistants emprisonnés à Eysses - droits réservés