Libération des villes et des villages




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La libération d’une localité n’est assurée qu’à la condition que l’occupant ne soit plus en mesure d’y reprendre pied. Ce qui est généralement le cas avec l’arrivée des Alliés.

Pour avoir mésestimé la réaction de l’ennemi, des tentatives échouent à Valence et à Romans.

Il arrive que les maquis locaux règlent le sort de petites garnisons isolées en pays hostiles et souvent démoralisées. Connaissant le poids des exactions qu’ils ont commises, les Allemands cherchent à prolonger leur résistance parce qu'ils considèrent les résistants comme des francs-tireurs, des terroristes, dont on leur a dit qu'ils ne leur feraient pas de cadeau, et qu'ils veulent se rendre à l’armée régulière états-unienne.

Auteur : Pierre Balliot
Source : Funk Arthur L. Les Alliés et la Résistance, Édisud, Aix-en-Provence, 2001. Gaujac Paul, La guerre en Provence. Balliot Pierre, Le chaudron, autoédition, 2007.



Montélimar


Dès le matin du 28 août 1944, les avant-gardes de la 3rd USID se trouvent sur les hauteurs de Bel-Air. Pour retarder leur avance, les Allemands ont groupé plus de 500 véhicules, les plus hétéroclites, sur trois rangs, tout au long de la RN 7, au Grand Pélican, et y ont mis le feu. Les blindés états-uniens contournent cet obstacle par l'ouest vers midi et apparaissent sur la rive droite du Roubion deux heures plus tard. Vers 16 h, les Allemands font sauter le pont Eiffel. Vers 17 h, la situation s’aggrave considérablement pour le dernier échelon de l’AOK 19 de Wiese. Accompagnés par les éclaireurs FFI (Forces françaises de l'intérieur), les ...

Libération de Romans-sur-Isère et Bourg-de-Péage


La libération de ces deux villes-jumelles a été réalisée par les FFI (Forces françaises de l'intérieur) de la région le 22 août 1944 se basant sur l’arrivée des troupes alliées par les Alpes. Mais, le 27 août, pour couvrir leur retraite et dégager une voie à l’est de la vallée du Rhône, les Allemands reprennent Romans et Bourg-de-Péage. Ce n’est que le 30 août que les deux villes sont définitivement libérées. C’est pour ça que l’on parle de première et de seconde libération. La question de l’opportunité de la première libération est toujours ...

Libération de Valence


La délivrance du chef-lieu de la Drôme, siège et symbole de l'autorité départementale, est primordiale pour les Drômois et les résistants. Elle n'a pas d'intérêt stratégique pour les Américains qui n'ont qu'une hâte : avancer vers Lyon où ils espèrent écraser les Allemands bloqués menacés par une de leurs divisions. Le 24 août a lieu un premier assaut contre le chef-lieu du département. L’urgence s’explique par les résultats désastreux des bombardements alliés sur la ville le 15 août. L’attaque brusquement décidée par les Américains, est mal préparée et ...

Libération d’autres villes et villages


Les communes de la partie est du département n’ont pas été le théâtre de combats pour leur Libération, elles n’hébergeaient pas de troupes allemandes. Certaines comme Die ont vu les premiers soldats états-uniens le 20 août et se sont considérées « libérées ». Par contre, celles du Nyonsais et celles situées dans les plaines, bassins et défilés de la vallée du Rhône, ont connu, pendant une dizaine de jours, des épisodes souvent assez rudes laissant des victimes parmi les combattants et les populations civiles. La Libération s’est échelonnée du 20 août (Luc-en-Diois, Die) au 31 ...