André ONILLON

Requis pour l'organisation Todt, dans la forêt de La Coubre. Il se fait remarquer, comme Alexandre Daunas et Maurice Lepie, par son manque d'ardeur au travail. Craignant tous les trois une arrestation, ils quittent précipitamment le camp et se réfugient chez Maurice Girardeau à  Beurlay où ils sont cachés dans une grange en attendant de gagner un maquis. Ils sont arrêtés le 18 septembre 1943 à  Beurlay par les feldgendarmes qui, en fait, recherchent Maurice Girardeau. Trouvés en possession d'un revolver et de poudre, ils sont Internés à  la prison Saint-Maurice à  Rochefort puis au Fort du Hâ à  Bordeaux où ils sont jugés avec les membres de Honneur et Patrie. Condamnés à  mort, ils sont fusillés au camp de Souges le 11 janvier 1944. Au matin de l'exécution, ils ont quitté leur cellule du Fort du Hâ en chantant, avec eux, la Marseillaise.