Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans la Marne (2013)

Pierre RÉMY



Coll. Bernard REMY
Etat-civil

Né(e) le/en 9 janvier 1911 à Provins (Seine-et-Marne)


Profession en 1940 : Quincailler
Domicile en 1940 : Reims

Résistance

Lieux d'action : Marne
Organisation de Résistance : CDLR-BOA

Arrestation et détention

Date d'arrestation : 6 juin 1944
Déportation

Date de déportation : 2 juillet 1944
Lieux : Dachau, Ravensbrück puis Flossenbürg,
Mort en déportation
Date de décès : 27 novembre 1944
Lieu de décès : Kommando d'Hersbruck

Commentaires

Pierre Rémy est né le 9 janvier 1911 à Provins (Seine-et-Marne), son épouse Madeleine Syren le 18 novembre 1918 à Montcontour-de-Bretagne (Côtes-du-Nord).

Quincailliers à Reims, parents de deux enfants, Pierre et Madeleine Rémy rejoignent l'équipe BOA de Reims. Leur domicile sert de lieu de rencontre pour les responsables rémois de CDLR.

Pierre et Madeleine Rémy sont arrêtés tous les deux à Reims le 6 juin 1944 en même temps qu'Adolphe Beaufeist, pour faits de résistance et anglophilie.
Pierre Rémy est interné à Compiègne et déporté comme résistant le 2 juillet 1944 par « le train de la mort » à Dachau (matricule 77 338). Il est ensuite transféré dans les camps de Ravensbrück puis de Flossenbürg, où il est affecté au Kommando d'Hersbruck (aménagement de galeries souterraines pour y installer une usine de moteurs d'avions). Il y décède le 27 novembre 1944, date et lieu retenus par le JO du 14 décembre 1997.
Madeleine Rémy est incarcérée à Reims, à Châlons-sur-Marne, puis au Fort de Romainville et déportée comme résistante le 4 juillet 1944 à Sarrebruck (camp de Neue-Bremm). Transférée à Ravensbrück (matricule 47 176), elle est ensuite affectée au Kommando de Neubrandenburg (usine d'aviation). Elle y est libérée le 27 avril 1945 et rentre en France le 28 mai 1945.

À Reims, une plaque commémorative est apposée en 1947 par la municipalité de Reims, au domicile de Pierre Rémy 21, rue Linguet. Son nom est inscrit sur le monument aux martyrs de la Résistance et de la Déportation et sur la plaque commémorative du Tennis Club. Il figurait avec celui de Jacques Détré sur une plaque aujourd'hui disparue, apposée après la guerre à l'initiative de la section rémoise des Jeunes Patrons au siège du Groupement interprofessionnel des syndicats patronaux de Reims et de sa région, place Godinot : « À la mémoire des jeunes patrons de la section de Reims morts pour la France -  Jacques Détré chevalier de la Légion d'honneur Croix de guerre 1939-40 avec palme Croix de la Libération assassiné à Reims par la Gestapo le 30 décembre 1943 -  Pierre Rémy Croix de guerre 1939-40 décédé au camp de Hersbruck-Dachau le 24 novembre 1944 ».

Madeleine Rémy, épouse Ritz après-guerre, est Combattante volontaire de la Résistance, mention DIR.

Auteurs : Jean-Pierre et Jocelyne Husson



Sources complémentaires

  • Service historique de la Défense, Vincennes : GR 16 P 504702
  • Service historique de la Défense, Caen : AC 21 P 530210
  • Service historique de la Défense, Caen : AC 21 P 132505
  • Arolsen Archives : Office Cards Dachau A-Z - (voir)
  • Arolsen Archives : Flossenbürg Concentration Camp / Individual prisoner records - (voir)
  • Arolsen Archives : Transport list to the concentration camp Flossenbürg - (voir)
En savoir plus

Retrouvez la biographie détaillée de Pierre RÉMY dans le CD(DVD)-ROM :