Alexandre NÉDÉLEC

Sportif accompli, nageur et membre de l'équipe 1 du CNB, un des fondateurs de l'équipe de football du Faou, artiste-peintre de son état, mobilisé en 19 et rescapé de l'enfer de Dunkerque, il entre en résistance en octobre 43 (réseau turma).
Après la première rafle du Faou (avril-mai 1944), il rejoint la réistance armée et joue un rôle de liaison et de renseignement. Il est arrêté lors de la seconde rafle du Faou par le Kommando de Herbert Schaad et emmené dans cette commune. Il y reste jusqu'au 30 juillet (les autres faouistes arrêtés le 20 ont tous relâchés sauf lui). Le 30, il est amené à Brest, à l'école de Bonne-Nouvelle, siège du SD, qui, selon les propos de Schaad, voulait l'interroger pour une réunion clandestine qui s'était tenu dans la maison familiale et pour obtenir des renseignements sur son frère Georges très actif dans le maquis. Il est enfermé à Pontaniou avec 40 ou 50 autres prisonniers. A partir du 4 août, la famille n'a plus de nouvelles de lui (c'est le cas pour toutes les familles de prisonniers de la prison). Il est probablement fusillé le 7 août au matin sur le plateau du Bouguen. Mais, jusqu'à ce jour, on n'a trouvé aucune trace des dizaines de fusillés du 7 août contrairement aux saint-politains dont les ossements ont été par hasard retrouvé en 1962 lors de la construction de l'IUT.

Renseignements communiqués par Bruno Nedelec

• Autre source : Biographie d\'Alexandre Nédélec sur le site \"Mémoires des résistants du Pays de Brest\". - (voir)
• Service historique de la Défense, Caen : AC 21 P 103334
• Service historique de la Défense, Caen : AC 21 P 520 103
• Service historique de la Défense, Vincennes : GR 16 P 441544