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Marcel Cochet en 1933

Légende :

Portrait de Marcel Cochet réalisé à Dijon vers 1933.
Au verso, photo de groupe prise à Dijon vers 1933 (Marcel Cochet est le dixième en partant de la gauche sur la rangée du haut).

Genre : Image

Type : Photographie

Producteur : Inconnu

Source : © Archives privées Denise Cochet Droits réservés

Détails techniques :

Photographie noir et blanc argentique. Taille : 8,5 x 13,5 cm.

Date document : 1933

Lieu : France - Bourgogne - Franche-Comté (Bourgogne) - Côte-d'Or - Dijon

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Analyse média

Titutlaire du brevet de préparation militaire élémentaire (25e sur 167 candidats), engagé volontaire par devancement d’appel le 17 octobre 1932 à l’intendance militaire de Bourg au titre du 27e régiment d’infanterie, Marcel Cochet est nommé caporal le 15 avril 1933. Il passe dans la disponibilité le 15 octobre 1933, est renvoyé dans ses foyers et rayé des contrôles le dit jour.

Rappelé à l’activité au centre mobilisateur d’infanterie n°81 le 2 septembre 1939 et affecté à la 2e compagnie de passage, il passe au centre d’instruction divisionnaire n°16, 29e régiment d’infanterie, 4e compagnie le 16 avril 1940. Marcel Cochet est démobilisé le 15 juillet 1940 par le centre démobilisateur de Beaumont-du-Périgord. 


Auteur : Fabrice Bourrée
Sources : Archives départementales de l'Ain, fiche matriculaire de Marcel Cochet

Contexte historique

Né le 12 décembre 1913 à Polliat, Marcel Cochet est radio et sergent dans l'infanterie en 1940. Démobilisé le 15 juillet 1940, il retrouve son emploi d'auxiliaire de la ville de Bourg-en-Bresse jusqu'en mai 1941, date à laquelle il part à Antibes suivre une formation sportive. En septembre 1941, il intègre le lycée Lalande de Bourg-en-Bresse en qualité de professeur de sport adjoint. Au sein du lycée, il aide les jeunes hostiles au régime de Vichy à s'organiser, alors que la majorité des professeurs et de l'administration ne suit pas cette démarche. 

Marcel Cochet est contacté en novembre 1941 par son frère André Cochet et Paul Pioda du mouvement Libération. Il devient successivement chef de sizaine, puis de trentaine et chef de trentaine de choc en juillet 1942. En novembre 1942, il participe au transport d'armes cachées à la Trappe des Dombes et accomplit ensuite des missions variées : enlèvement du fichier de recensement du STO (Service du travail obligatoire) de Bourg-en-Bresse en avril 1943, et du fichier départemental en mai 1943, sabotage du local de la Milice par grenadage en avril 1943, instruction militaire des chefs de trentaines en 1942 et 1943, sabotages de plusieurs magasins de collaborateurs en 1942 et 1943, réception de parachutages d'armes à Polliat, Lent, Chavannes-sur-Suran. Il participe également à l'organisation du mouvement FUJ (Forces unies de la jeunesse) au lycée, à la création de maquis à Lamoura et Saint-Claude et à leur ravitaillement en cartes d'alimentation. 

Marcel Cochet est arrêté par la police judiciaire de Lyon le 18 juin 1943. Condamné par la section spéciale à 4 ans d'emprisonnement, il est incarcéré à la prison Saint-Paul de Lyon puis à la centrale d'Eysses où il arrive le 9 décembre 1943. Il est déporté à Dachau et Allach le 18 juin 1944 puis rapatrié en France le 25 mai 1945. 

Il reprend ensuite sa carrière de professeur d'EPS au lycée Lalande jusqu'à sa retraite en décembre 1973. Il joue un rôle de premier plan dans le monde du rugby, notamment avec l’équipe du lycée Lalande mais surtout à l'US bressane dont il est le soigneur officiel, fonction qu’il quitte en 1982 à 70 ans. 

Marcel Cochet est décédé le 15 décembre 2001 à Bourg en Bresse. 


Auteur : Fabrice Bourrée
Sources : Renseignements communiqués par Claude Morel, chef de projet du cédérom "La Résistance dans l’Ain". Archives privées Denise Cochet. Service historique de la Défense, DAVCC et Bureau Résistance, dossier individuel de Marel Cochet. Archives départementales de Lot-et-Garonne, registre d’écrou et livret individuel de détention.