Lignes électriques et les postes à haute tension

Légende :

Destructions sur les lignes électriques et les postes à haute tension du 20/06/1940 au 30/08/1944.

Genre : Image

Type : Tableau

Producteur : Jean Sauvageon

Source : © AERD Droits réservés

Détails techniques :

Tableau couleur.

Date document : 2004

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Drôme

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Analyse média

Tableau des principaux sabotages de lignes et postes électriques à haute tension.

Des destructions, sur ordre des autorités françaises, ont eu lieu en juin 1940, à la fin de la campagne de France.

Un sabotage en 1942 et sept au deuxième semestre 1943 montrent la montée en efficacité de la Résistance. Mais dix-huit sont perpétrés en 1944 contre les pylônes électriques ou les installations. Les lignes électriques partent des deux usines hydroélectriques drômoises, sur l’Isère, de Pizançon (commune de Chatuzange-le-Goubet) et Beaumont-Monteux, de la région de Romans-sur-Isère. D’autres traversent le département de la Drôme venant de Vantavon dans les Hautes-Alpes.


Auteurs : Jean Sauvageon

Contexte historique

Des centrales électriques, sur la Basse-Isère, alimentent des zones d\'habitation et industrielles, parmi elle la région de Saint-Étienne, productrice d\'armements. Le département est aussi traversé par des lignes électriques venant des centrales alpines. La liaison établie entre les résistants de la Loire et de la Drôme permet de coordonner les destructions de ligne à haute tension juste avant une opération sidérurgique importante dans la région de Saint-Étienne, productrice d\'armes pour les Allemands. Ponts, lignes électriques et surtout voies ferrées ont été l\'objet de plus de 300 sabotages.


Auteurs : Jean Sauvageon
Sources : Dvd-rom La Résistance dans la Drôme-Vercors, éditions AERI-AERD, février 2007. Centre régionaux de transport ALPES et archives de la gendarmerie.