Général Louis-Alexandre Audibert

Légende :

Le Général Louis-Alexandre Audibert, responsable de l'Armée Secrète Libération-Nord, région Ouest

Genre : Image

Type : Portrait

Source : © Association Libération-Nord Droits réservés

Détails techniques :

Huile sur canvas.

Lieu : France

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Contexte historique

Louis-Alexandre Audibert est né à Bordeaux le 4 mai 1874. Passant par l’Ecole Militaire de Saint-Cyr, il monte régulièrement en grade jusqu’à devenir chef d’escadron en 1915. Il est blessé en mars 1918 et se voit décerner une citation à l’ordre de l’Armée. Promu Lieutenant-Colonel et nommé Chef d’Etat Major en juin 1918, il devient peu après professeur à l’Ecole Supérieure de Guerre et aura pour élève le général Patton. Il achèvera sa carrière active comme officier général, commandant la 3e Division de Cavalerie à Paris.

Admis à la retraite, le Général Audibert s’installe au château de l’Oizelinière à Gorges, près de Nantes, son épouse étant originaire de cette commune.

En mai 1943, l’Armée Secrète lui demande de prendre le commandement de la Résistance départementale. Il devient bientôt responsable de l’Armée Secrète pour les départements bretons incluant alors la Loire-Inférieure (Loire-Atlantique), la Vendée, le Maine-et-Loire, la Mayenne et l’Indre-et-Loire. Il participe à la mise sur pied de l’Organisation Civile et Militaire de la Bretagne et œuvre à l’unification des mouvements de résistance.

Au retour d’un voyage en Ille-et-Vilaine, il apprend l’arrestation des responsables de Loire-Inférieure. Il se réfugie alors, sous le nom de Lambert, à la clinique des Augustines à Malestroit, où il est arrêté par la Gestapo le 17 Mars 1944. Conduit à Vannes, il subit, sans rien révéler, interrogatoires et tortures qui le laissent sourd d’une oreille et amnésique. Il est ensuite déporté à Buchenwald, tandis que son épouse Claire, née Doré-Graslin, et sa fille Geneviève sont arrêtées et enfermées à la prison de Nantes. Claire Audibert est déportée à Ravensbruck, où elle mourra gazée en prenant la place d'une jeune fille de 18 ans.

Il sera libéré par l’armée américaine, commandée par le Général Patton, son ancien élève.

Elu député en octobre 1945, il abandonne la vie publique en 1946 et se retire à Gorges, où il décède le 19 Septembre 1955.

Le Général Audibert était Officier de la Légion d’Honneur, Officier d’Académie, titulaire des Croix de Guerre française et belge.

C’est le 8 mars 1962 que le conseil municipal à décidé de donner son nom à la rue perpendiculaire aux boulevards Georges Clemenceau et de l’Yser.


Notice biographique consultable à : http://www.echodeschamps.com/audibert.htm.