Drapeau de l'Ecole militaire technique de Tulle

Légende :

Drapeau de l'Ecole militaire préparatoire technique de Tulle

Genre : Image

Type : Drapeau

Source : © Ecole de gendarmerie de Tulle Droits réservés

Lieu : France - Nouvelle-Aquitaine (Limousin) - Corrèze - Tulle

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Analyse média

Drapeau de l'Ecole militaire préparatoire technique de Tulle décoré de la Médaille de la Résistance avec rosette, de la Croix de guerre des TOE avec palme, de la Croix de guerre 1939-1945 et de la Légion d'honneur.

A sa création en 1924, l'école technique de Tulle reçoit en garde le drapeau de l'EMP de Montreuil-sur-Mer et reprend ainsi les traditions de cette école. En 1967, l'ensemble des traditions de Montreuil et de Tulle est repris par l'école du Mans, et ce jusqu'à sa fermeture en 1985. A l'heure actuelle, l'ensemble des drapeaux des écoles dissoutes d'enfants de troupe est conservé au Musée d'Autun, dans une salle qui leur est consacrée. Le 17 mai 1992, lors du congrès annuel des anciens enfants de troupe, une copie du drapeau de l'EMPT est confiée, en dépôt, au colonel commandant le Centre d'instruction des gendarmes auxiliaires (CIGA). Depuis ce jour, ce drapeau trouve sa place au milieu de la salle de tradition de l'école de gendarmerie de Tulle.


Source : http://www-org.gendarmerie.interieur.gouv.fr/

Contexte historique

Placé sous les ordres du commandant Léonard, le personnel de l'Ecole militaire préparatoire technique de Tulle se refuse en 1940 à considérer la lutte comme terminée. Dès novembre, se crée, chez l'immense majorité des cadres et élèves, une communauté de sentiments articulée autour de la haine à l'encontre de l'envahisseur et de la préparation morale à la reprise de la lutte. Parallèlement, l'instruction technique des élèves est orientée plus spécialement vers la formation de spécialistes avertis, susceptibles de jouer un rôle actif et efficace dans la libération du territoire. 
En 1943 et 1944, la plupart des cadres et un grand nombre d'élèves rejoignent l'Armée d'Afrique ou les organisations de résistance. 
Le bilan des représailles exercées par la division SS Das Reich à la suite des combats qui se sont déroulés les 7 et 8 juin 1944 se chiffre à 17 morts et 33 déportés parmi le personnel de l'Ecole. Par ailleurs, elle déplore 20 tués dans les combats de la Libération.

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Citation pour l'attribution de la Médaille de la Résistance avec rosette : "Placé sous les ordres du commandant LEONARD, le personnel de l'école militaire préparatoire technique de Tulle se refuse en 1940 à considérer la lutte comme terminée. Dès novembre, se crée entre l'immense majorité des cadres et des élèves, sans discours, à mots couverts, mais sans ambiguïté, une communauté de sentiments dans la haine de l'envahisseur et dans la préparation morale à la reprise de la lutte. En même temps, l'instruction technique des élèves est orientée plus spécialement vers la formation de spécialistes avertis, susceptibles de jouer un rôle actif et efficace dans la libération du territoire. Tout est mis en œuvre pour contrecarrer l'action ennemie : camouflage de personnel recherché par la police, camouflage de matériel destiné aux forces de la Résistance, embauchage de réfractaires au S.T.O. En 1943 et en 1944, la plupart des cadres et un grand nombre d'élèves rejoignent l'armée d'Afrique ou entrent dans les organisations de la Résistance où ils jouent un rôle de premier plan. Au cours de ces rudes épreuves, l'école est durement éprouvée dans son personnel : le seul bilan des représailles exercées par la division "Das Reich" à la suite des combats qui se sont déroulés à Tulle les 7 et 8 juin 1944, se chiffre par 17 morts et 33 déportations. Par ailleurs, elle a 20 tués dans les combats de la Résistance auxquels plus de 120 des siens participent. Ainsi, non seulement l'école de Tulle n'a pas failli aux traditions d'Honneur de son illustre devancière, mais elle a ajouté un nouveau titre de gloire à son drapeau." Fait à Paris, le 24 avril 1946. Signé: Paul COSTE-FLORET.


Source : Association nationale des médaillés de la Résistance, La Médaille de la Résistance française, Lavauzelle, 2002.