Plaque en hommage à François Langouet

Légende :

Plaque en hommage à François Langouet, fusillé par les Allemands le 15 décembre 1941 à Caen, située 40, rue Duranton, Paris XVe

Genre : Image

Type : Plaque

Source : © Département AERI de la Fondation de la Résistance Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur.

Date document : 2014

Lieu : France - Ile-de-France - Paris

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Contexte historique

Né le 16 août 1905 à Douarnenez (Finistère), François Langouët adhère au Parti communiste en 1938 jusqu’à sa dissolution en 1939. Il reprend de l’activité au sein du parti communiste dès octobre 1940 en diffusant la propagande clandestine. En mai 1941, il rejoint le Front national, devient chef de groupe, chargé par Émile Billot de l’impression, du transport et de la distribution des tracts. Le 18 juillet 1941, François Langouët est arrêté par la Brigade spéciale.
Incarcéré à la prison de la Santé, François Langouët comparaît le 24 septembre 1941 devant la section spéciale, et est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Le 29 septembre, il est envoyé à la centrale de Caen (Calvados). En représailles aux attentats contre les militaires allemands, le 14 décembre 1941, le général Von Stülpnagel fait paraître dans la presse collaborationniste un « Avis » : « Ces dernières semaines, des attentats à la dynamite et au revolver ont de nouveau été commis contre des membres de l’Armée allemande. Ces attentats ont pour auteur des éléments, parfois même jeunes, à la solde des Anglo-Saxons, des Juifs et des Bolcheviks et agissant selon les mots d’ordre infâmes de ceux-ci. Des soldats allemands ont été assassinés dans le dos et blessés. En aucun cas, les assassins ont été arrêtés ». Le lendemain, soixante-dix otages sont fusillés au Mont-Valérien, neuf à Châteaubriant, trois à Fontevraud et treize à Caen dont François Langouët.

Son corps fut inhumé dans le carré des corps restitués (carré 17) à Thiais (Seine, Val-de-Marne). Son nom figure sur le mur commémoratif rue du Capitaine Guynemer à Caen. 


Daniel Grason in Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français