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Plaque en hommage à Guy et Serge Môquet

Légende :

Plaque en hommage à Guy et Serge Môquet, apposée par les patriotes du XVIIe le 22 octobre 1944, située 34, rue Baron, Paris XVIIe

Genre : Image

Type : Plaques

Source : © Wikimedia Commons Libre de droits

Détails techniques :

Photographies numériques en couleur (voir verso).

Date document : 22 octobre 1944

Lieu : France - Ile-de-France - Paris

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Contexte historique

Guy Môquet était le fils d'un cheminot, député communiste du XVIIe arrondissement de Paris, Prosper Môquet. Le Parti communiste ayant été dissous par Édouard Daladier en septembre 1939, Prosper Môquet est arrêté le 10 octobre 1939, déchu de son mandat de député en février 1940 et plus tard déporté dans l'un des camps de concentration français en Algérie. Le frère de Prosper, Henri était concierge au siège du parti communiste. À la fin de l'été 1940, il est intégré dans le dispositif clandestin du parti.

Né le 26 avril 1924 dans le 18e arrondissement de Paris, Guy Môquet était lycéen au lycée Carnot et fervent militant des jeunesses communistes. Après l'occupation de Paris par les Allemands et l'instauration du gouvernement de Vichy, Guy déploie une grande ardeur militante pour coller des papillons dans son quartier dénonçant le nouveau gouvernement et demandant la libération des internés. Il est arrêté le 13 octobre 1940 au métro Gare de l'Est par des policiers français qui recherchaient les militants communistes. Emprisonné à Fresnes puis à Clairvaux, il est ensuite transféré au camp de Châteaubriant (Loire Atlantique) malgré son acquittement la 15e chambre correctionnelle de Paris.

Le 20 octobre 1941, Karl Hotz, commandant des troupes d'occupation de la Loire inférieure, est exécuté à Nantes par trois jeunes communistes. À la suite de cet acte, qualifié de « terroriste » par les autorités allemandes d’occupation, compte tenu du grade élevé de l’officier abattu, un Avis (Bekanntmachung) du général von Stülpnagel, chef des forces d'occupation en France, annonce, en application de ses décisions du 19 septembre 1941 et du « code des otages » du 28 septembre 1941, que cinquante otages seront exécutés immédiatement en représailles. Quarante-huit otages sont fusillés : seize à Nantes, cinq au fort du Mont-Valérien et vingt-sept à Châteaubriant, dont Guy Môquet. La majorité d’entre eux sont des militants communistes et/ ou syndicaux.

Le jeune frère de Guy Môquet, Serge, âgé de 12 ans en 1941, fut traumatisé par la mort de son aîné et ne lui survécut que quelques jours.


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